L'économie capitaliste est en recherche permanente de nouveaux marchés, de nouveaux débouchés, de nouveaux produits, de nouvelles organisations, de nouveaux profits. Les firmes transnationales (FTN) se multiplient, les structures sont de plus en plus importantes.
Cependant, une entreprise peut-elle croître indéfiniment ? Ces « organismes produisant des biens et des services marchands » ou « unités de production qui acquiert sur les marchés des production qu'elle combine en vue de produire un bien ou d'offrir un service, destinés à satisfaire une demande exprimée sur un marché » s'inscrivent dans cette logique. Jusqu'à quel point une entreprise peut-elle augmenter ses profits, sa taille ? Quels mécanismes économiques lui permettent de grandir et quels autres mécanismes stoppent sa croissance ? Ses derniers peuvent-ils être contournés ? Si certains mécanismes économiques limitent la croissance des entreprises en amoindrissant leur rentabilité, ces mécanismes peuvent être contournés.
[...] Il semble qu'une nouvelle fois, la loi des rendements décroissants s'applique pour limiter la croissance de l'entreprise et ce avec une contrainte supplémentaire qui réside dans la vision à long terme. Une entreprise ne peut espérer grandir indéfiniment simplement en augmentant ses capacités de production. II. Mais l'innovation permet à plusieurs titres de repousser ces limites, en outre, le développement du modèle de l'entreprise en réseau est à la fois un témoignage et un autre moyen de favoriser la croissance des entreprises A. [...]
[...] Cependant, une entreprise peut-elle croître indéfiniment ? Ces organismes produisant des biens et des services marchands ou unités de production qui acquiert sur les marchés des productions qu'elle combine en vue de produire un bien ou d'offrir un service, destinés à satisfaire une demande exprimée sur un marché s'inscrivent dans cette logique. Jusqu'à quel point une entreprise peut-elle augmenter ses profits, sa taille ? Quels mécanismes économiques lui permettent de grandir et quels autres mécanismes stoppent sa croissance ? Ses derniers peuvent-ils être contournés ? [...]
[...] L'entrepreneur dont le rôle consiste à réformer ou à révolutionner la routine de la production réforme ou révolutionne par l'innovation. Schumpeter distingue 5 types d'innovations qui débouchent sur : De nouveaux biens, services ou qualités nouvelles de biens ou services existants. De nouvelles méthodes de production De nouvelles matières premières De nouvelles organisations comme la création d'une nouvelle situation de monopole. De nouveaux débouchés. C'est par l'innovation qu'est rompu, selon Schumpeter, le mécanisme des rendements décroissants. Cela vaut tout particulièrement pour les innovations de procédé qui augmentent la productivité. [...]
[...] On voit que l'adjonction de capital a un coût de plus en plus élevé. La courbe bleue est le coût moyen c'est-à- dire la moyenne des coûts à la marge. Tant que le coût marginal est inférieur au coût moyen celui-ci diminue. Le rendement est croissant. Le rendement du facteur de production devient décroissant lorsque le coût marginal devient supérieur au coût moyen et le fait augmenter. L'intersection des deux courbes est un optimum. Pourquoi ces coûts vont-ils en augmentant ? [...]
[...] Une innovation mineure lance un cycle court. Une innovation majeure, elle, lance une réaction en chaine : les grappes d'innovations En effet un nouveau produit ou processus qui révolutionne un secteur ouvre la voie à toute une série d'autres avancées (on pense à l'invention de la machine à vapeur qui a permis l'arrivée du chemin de fer Jugal La seule cause de la dépression c'est l'essor Enfin, dernier point sur l'innovation mais non le moindre : nous avons vu que les rendements d'échelle se heurtaient à des rendements marginaux décroissants sur le long terme. [...]
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