L'entreprise et les gains de productivité

Thèmes abordés

Entreprises, croissance, économie, social, ressources, produits, services, profit, développement, gains de productivité, Adam Smith, optimisation, travail, productivité, économies d'échelle, coût de fabrication, marges, innovations, économies d'envergure, économies d'apprentissage, Bruce Henderson, concurrents, marché, efficacité, gestion

Résumé du document

Les entreprises sont des unités institutionnelles complexes, elles sont à la fois vitales pour la croissance de l'économie mais aussi pour entretenir le lien social entre les hommes. Une entreprise consomme ainsi des ressources pour pouvoir produire et coordonner son offre de produits et services. Sa finalité est donc de maximiser son profit malgré ses contraintes. Cependant les entreprises sont autonomes et rationnelles dans leurs décisions, ce qui va poser le problème de leur développement.

Extraits

[...] L'ouvrier utilise alors tout son temps de travail pour la production du bien. On trouve enfin la possible mécanisation de certaines tâches par l'utilisation de machines. Cela rend le travail moins pénible et plus rapide pour les ouvriers, ce qui permet de diversifier les processus de production. Les économies d'échelle Les économies d'échelle externes correspondent à la baisse du coût unitaire de fabrication d'un produit lorsque les quantités produites de l'entreprise augmentent. Elles permettent donc d'augmenter les marges des entreprises, tout en proposant des prix bas. [...]

[...] Une entreprise consomme ainsi des ressources pour pouvoir produire et coordonner son offre de produits et services. Sa finalité est donc de maximiser son profit malgré ses contraintes. Cependant les entreprises sont autonomes et rationnelles dans leurs décisions, ce qui va poser le problème de leur développement, nous pouvons alors nous poser la question suivante : Comment les entreprises se différencient-elles dans un environnement concurrentiel ? Nous verrons dans une première partie l'existence de gains de productivité, dans une deuxième partie les économies d'échelle, dans une troisième partie les économies d'envergure et dans une quatrième partie les économies d'apprentissage. [...]

[...] Cet effet a été décrit pour la première fois sous la forme d'une « courbe d'apprentissage » en 1966 par Bruce Henderson, fondateur du boston consulting group. Elle va être importante dans les rapports qu'entretient l'entreprise avec son activité et ses concurrents dans un marché. Sa courbe graphique est due principalement à quatre facteurs. Tout d'abord aux économies d'échelle, lorsque la production augmente, les charges fixes ne représentent plus qu'une petite part des charges de l'entreprise, ce qui lui dégage des gains de productivité. [...]

[...] Conclusion Cette montée du nombre d'entreprises dans l'économie est principalement due à une utilisation optimale du facteur travail avec le principe de la division du travail, puis du facteur capital avec l'automatisation et la simplification des processus de production. Les entreprises disposent donc des économies d'échelle, d'envergure et d'apprentissage comme source de gains pour mieux appréhender leur marché. Elles se ressemblent donc toutes à priori de l'extérieur, mais se différencient de l'intérieur par leur manière de se structurer selon leurs propres contraintes pour survivre et se développer. [...]

[...] Cela est dû à la baisse du poids des couts fixes dans le volume de production. On les distingue donc des économies d'échelle internes qui sont à la meilleure organisation et planification du travail dans l'entreprise, ce qui augmente la productivité horaire du personnel. Les innovations qui ont apporté l'automatisation et la standardisation des processus de production ont en grande partie provoqué ses économies d'échelle. Elles sont importantes dans le poids et la place qu'ont les entreprises entre elles, la taille des entreprises est donc un facteur majeur dans les relations de domination, car ce sont elles qui vont pouvoir imposer leurs règles dans le marché et absorber la concurrence. [...]