A partir de la fin du XIXème siècle, l'émergence des grandes firmes semblait aller de pair avec un système d'entreprise caractérisé par d'un côté les actionnaires et de l'autre le management. Une telle évolution paraissait estomper le rôle de l'entrepreneur, figure pourtant fondatrice du capitalisme.
Aussi faut-il s'interroger sur la place et le rôle actuel de celui-ci, l'importance prise par les start-up ; la forte présence des grands patrons à la tête de grands groupes n'esquisse-t-elle pas une résurgence du rôle particulier de l'entrepreneur dans le développement du capitalisme ?
L'entrepreneur joue un rôle central dans les vies de l'entreprise et du capitalisme. Cependant, il a été quelque peu oublié depuis la fin du XIXème siècle où l'entreprise a pris sa suprématie. Toutefois, la résurgence de nouveaux entrepreneurs apparaît depuis les deux dernières décennies.
[...] Selon lui, l'entreprise consistait à assurer la bonne coordination des différentes fonctions. Il a ainsi distingué une action commerciale (à la fois la vente et l'approvisionnement), une fonction de production, une fonction de gestion, une fonction de financement et une fonction de sécurité (contre les accidents du travail Ces fonctions sont coordonnées par une fonction administrative. La direction relève aussi d'une dimension, d'une compétence particulière qui repose sur une capacité stratégique, une connaissance globale de l'entreprise et des marchés, voire un certain leadership des dirigeants. [...]
[...] Michelin met à jour le pneu démontable. Singer perfectionne la machine à coudre. Drake découvre de nouvelles énergies comme le pétrole. Ces innovations sont la source de mutation de la Révolution Industrielle, résultats de créateurs et d'entrepreneurs L'invention du taylor-fordisme Ford met en œuvre dans ses usines les procédés tayloristes. Il innove par la chaîne de production, la cadence, l'Organisation Scientifique du Travail (OST) faisant des ouvriers des Ouvriers Spécialisés et une organisation standardisée. Il y a aussi le compromis salarial installé par Ford : plus nous semons de l'argent, plus celui-ci sera dépensé Repris et imité, le fordisme se mêle à la naissance du capitalisme avec la fin de la loi d'Airain. [...]
[...] La technostructure peut représenter une part importante dans la valeur ajoutée de l'entreprise. C'est ainsi que les dirigeants américains touchent des salaires trop élevés. Ce poids de la technostructure contribue à la filière inversée, c'est-à-dire un excès de pouvoir des grandes firmes car elles manipuleraient le marché et créeraient des besoins artificiels pour les consommateurs. C'est ainsi que vient la contradiction entre capital et entrepreneur. Ce type de structure s'est largement imposé au cours du XXème siècle, notamment à travers les firmes multinationales (FMN) par leur réussite, par le gain de productivité. [...]
[...] L'entrepreneur joue un rôle central dans les vies de l'entreprise et du capitalisme. Cependant, il a été quelque peu oublié depuis la fin du XIXème siècle où l'entreprise a pris sa suprématie. Toutefois, la résurgence de nouveaux entrepreneurs apparaît depuis les deux dernières décennies. I. L'entrepreneur apparaît comme le personnage central du capitalisme : la libre entreprise et l'innovation si l'on prend en compte : A. La naissance simultanée du capitalisme et de la libre entreprise puisque : 1. L'esprit d'entreprise est la source du capitalisme Bien qu'étant déjà présent avant le capitalisme industriel, l'esprit d'entreprise n'est pas absent non plus de la conquête des territoires et de la colonisation. [...]
[...] Les raisons politiques se mêlent donc aux raisons économiques. La théorie de Weber s'exprime sur l'entreprise. A travers les valeurs du protestantisme, Weber favorise et légitime l'enrichissement, l'épargne, l'entreprise elle-même. Pour lui, c'est dans ce contexte que la Révolution Industrielle s'établit dans les pays anglo-saxons. La théorie néoclassique a mis en avant le rôle de l'entrepreneur en soulignant son dynamisme. La somme des initiatives particulières suffit à l'intérêt général pour Smith. C'est aussi le sens de la main invisible. C'est parce que l'entrepreneur réalise la division du travail qu'il est source d'un progrès général. [...]
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