"Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent". Cet aphorisme de Chateaubriand semble particulièrement adapté à la période actuelle, où 280000m2 de forêts disparaissent chaque minute. En effet, les pays tentent d'obtenir la croissance la plus élevée possible, c'est-à-dire qu'ils cherchent à produire toujours plus. Cependant, cette course à la croissance n'est pas sans risque et elle est beaucoup remise en question. Les avis divergent sur le sujet : plusieurs alternatives ont été envisagées et font l'objet de nombreux débats.
On entend très souvent parler de développement durable, mais aussi de décroissance, qui pourraient être des solutions aux problèmes liés à la croissance économique. Le développement durable est "un développement qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre ceux des générations futures."
La décroissance est un ensemble d'idées soutenues par certains mouvements antiproductivistes, anticonsuméristes et écologistes appelés objecteurs de croissance. Le but de la décroissance est l'abandon de l'objectif de croissance illimitée, elle prône le "vivre mieux en travaillant et en consommant moins".
Quels sont alors les enjeux du développement durable et de la décroissance et pourquoi ces principes font-ils débat ? Peut-on dire que ce sont des alternatives réellement efficaces ?
[...] Conclusion Pour conclure, nous pouvons dire que la décroissance et le développement durable bénéficient chacun d'avantages et d'inconvénients. Il est impossible de savoir laquelle de ces deux théories est la plus adaptée à la situation actuelle. Nous sommes dans l'ère du changement, de la consommation, de la pollution et de la volonté de faire un maximum de profits. La croissance telle que nous l'avons connu jusqu'à aujourd'hui ne va certainement pas pouvoir durer si nous voulons protéger les populations futures. [...]
[...] Les ressources renouvelables (ex : réserves halieutiques) peuvent se reconstituer, mais parfois lentement, trop lentement pour ne pas léser de nombreuses générations futures. Il faut donc être attentif à l'empreinte écologique (estimation de la surface de la Terre qui est nécessaire pour subvenir à nos besoins). Si les modes de vie occidentaux se généralisent à l'ensemble de la population mondiale, il faudrait 5 à 6 planètes pour satisfaire nos besoins, ce qui démontre bien le caractère non soutenable de la croissance actuelle. [...]
[...] La logique de développement durable démolit le débat stérile entre ceux qui pensent que vous devez être soit pour l'économie ou l'environnement. Bien que les problèmes auxquels nous faisons face collectivement sont énormes, se déplace au développement durable au-delà des orientations apocalyptiques de voir les problèmes humains de l'environnement comme des défis de développement social, technique, culturel, politique et économique de transformation, plutôt que comme des conséquences immuables de l'industrialisation. Par exemple, le choix d'une croissance intelligente entraîne des avantages pour la santé humaine (par exemple, les gens ont l'occasion de marcher pour répondre à leurs besoins quotidiens), les prestations sociales (par exemple, les gens ont davantage de possibilités d'interaction sociale), les avantages environnementaux (par exemple, moins de terres et les ressources sont utilisées) et les prestations commerciales (par exemple, la baisse des coûts de transport). [...]
[...] La notion de développement durable est finalement très ambivalente, car d'un côté, elle met l'accent sur les effets négatifs du système de développement économique actuel, et, de l'autre, elle peut apparaître comme une légitimation des évolutions actuelles quitte à intégrer une dimension environnementale dans celles-ci. III. La décroissance 1. Origines et définitions Le concept de décroissance trouve son fondement théorique chez différents écrits et penseurs du XXe siècle, notamment le Club de Rome, Jean Baudrillard, André Gorz et Ivan Illich. [...]
[...] Mais cette réduction sera très mineure si l'économie mondiale arrive à se réorienter vers des secteurs à faible intensité énergétique. Pour mener à bien cette réorientation, doit- on faire confiance aux processus spontanés d'adaptation, où doit-on mettre en place un cadre contraignant ? Progressivement, l'idée d'une régulation au niveau mondial fait son chemin dans les opinions publiques et chez les dirigeants politiques. Mais ces nouvelles résolutions se heurtent aux objectifs de plein emploi (cf. la révision de la stratégie de Lisbonne) et à la promotion du commerce mondial (transports polluants). [...]
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