Le déficit extérieur des Etats-Unis a débuté dans les années 1970, avec une nette aggravation dans les années 1980. Depuis lors, le pays accumule un déficit commercial monstrueux qui ne cesse de croître. Etant la première puissance financière mondiale, les Etats-Unis ont une influence économique planétaire et attirent toutes les marchandises et les capitaux du monde. Ils constituent réellement un élément moteur de la croissance mondiale.
La crise financière actuelle que traversent les Etats-Unis suscite beaucoup d'interrogations et de craintes tout autour du globe quant à ses possibles répercussions sur l'économie mondiale. On peut donc se demander si ces inquiétudes sont réellement justifiées et qui, le cas échéant, a le plus matière à s'alarmer.
Pour cela, nous verrons tout d'abord que, malgré toutes ces tensions, la situation n'est pas si désespérée qu'on pourrait le croire, notamment grâce au statut très particulier des Etats-Unis. Cependant, ces inquiétudes restent compréhensibles. Dans certains cas, la situation économique nord-américaine pourrait avoir, ou a déjà, d'énormes conséquences.
[...] L'endettement extérieur des Etats-Unis : faut-il s'inquiéter ? Le déficit extérieur des Etats-Unis a débuté dans les années 1970, avec une nette aggravation dans les années 1980. Depuis lors, le pays accumule un déficit commercial monstrueux qui ne cesse de croître. Etant la première puissance financière mondiale, les Etats-Unis ont une influence économique planétaire et attirent toutes les marchandises et les capitaux du monde. Ils constituent réellement un élément moteur de la croissance mondiale. La crise financière actuelle que traversent les Etats-Unis suscite beaucoup d'interrogations et de craintes tout autour du globe quant à ses possibles répercussions sur l'économie mondiale. [...]
[...] La Chine ne peut en effet se permettre de laisser les Etats-Unis s'enfoncer dans une crise. Ils constituent son plus gros marché en matière de biens à basse technologie, et s'il se grippe c'est toute la zone Euro qui se grippera. Cela résulterait en une crise financière, industrielle et sociale en Chine. Si jamais cette dernière se décidait à vendre les 500 milliards de dollars qu'elle possède en Bons du Trésor, elle pourrait en effet ruiner les US, mais s'écroulerait aussi. [...]
[...] Il y a premièrement le cas de la zone Dollar, c'est-à-dire, les pays qui vendent achètent en Dollars tels que l'Amérique Latine ou encore l'Asie. Le principal problème pour ces régions est qu'elles sont principalement composées de pays émergents qui importent plus qu'ils n'exportent. Elles sont donc majoritairement sujettes à d'importants déficits. On a ensuite le cas de la zone Euro. La situation actuelle est en effet porteuse de grosses difficultés. Gros. L'Euro peut augmenter énormément, car elle devient une monnaie refuge et donc très peu compétitive pour le commerce extérieur. [...]
[...] Du point de vue historique, la situation économique des Etats-Unis est effectivement préoccupante. Le pays n'a en effet jamais atteint un tel déficit ni n'a été dans une telle crainte de récession depuis les années 1920. Cependant, les Etats-Unis, forts de leur puissance financière inégalée, ne sont pas sujets aux mêmes craintes et contraintes que tous les autres pays du globe. Le soutien chinois et l'arme monétaire sont deux éléments qui leur assurent quasiment d'éviter toute réelle complication. Cependant, leur situation comporte tout de même des risques non négligeables, aussi bien pour eux que pour le reste du monde. [...]
[...] Néanmoins, cette crise peut avoir des répercussions dramatiques au sein d'autres économies du globe, où le déficit extérieur des Etats-Unis devient une réelle et concrète inquiétude. Le plus gros problème des US est surtout leur dette étatique abyssale, due essentiellement aux pays asiatiques et pétroliers. Elle est supposée augmenter d'un million de dollars par minute et constituerait 80% de l'épargne mondiale. Donc quid de l'économie US le jour inévitable où la demande intérieure des pays émergents changement de génération oblige relayera la consommation américaine et que ces pays n'auront plus aucun intérêt à subventionner ce pays ? [...]
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