L'emploi en Europe et impact de la crise

Thèmes abordés

Europe, économie, crise, crise économiue, emploi, chômage, Lisbonne, Union Européenne, travailleurs

Résumé du document

Dans l'Union européenne, plus de quatre millions d'emplois ont été détruits depuis le début de la crise. Le recours à la réduction du temps de travail et à d'autres dispositifs ont permis d'amortir quelque peu le choc. Pourtant, la Commission estime que le chômage dans l'UE pourrait franchir le seuil des 10 % d'ici 2010. Pour elle, les politiques de l'emploi doivent préparer la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.
Nous verrons que le rapport de l'emploi en Europe tout en étant un résumé de la situation économique européenne, s'inscrit dans la lignée de la stratégie de Lisbonne.

Extraits

[...] La sécurité de l'emploi et la flexibilité dans le marché de la main-d'œuvre fournit une boîte à outils efficace dans l'atténuation de ces transitions. Il est aussi important que les politiques du marché de la main-d'œuvre aient l'intention de réduire les inégalités de transition, surtout dans les secteurs comme l'énergie renouvelable, la construction et le transport. Le dialogue social aurait aussi un rôle utile selon le rapport, avec la mise en commun de la connaissance de l'efficacité et l'adéquation de politiques différentes du marché de la main-d'œuvre est souligné. [...]

[...] Certains emplois vont être “greened” c'est-à- dire adaptés au développement durable, et d'autres vont être crées également. Les secteurs les plus affectés sont l'agriculture, la pêche, le tourisme, la construction, et l'approvisionnement énergétique. Selon le rapport, il est estimé que le secteur de l'énergie renouvelable va créer 2.8 millions emplois d'ici 2020 en Europe. Cependant, la suppression de certains postes notamment dans le secteur de l'énergie non renouvelable, le taux d'emploi net est estimé à entre 100.000 - 400.000 postes. [...]

[...] Cependant, les variations sont importantes parmi les différents groupes de travailleurs. Les seniors restent au chômage relativement plus longtemps (14,7 mois contre 12,2 pour les 24-54) de même que les travailleurs instruits mois). Dans ce cas précis on remarque que l'écart entre homme et femme n'est pas très important mois pour les femmes contre 11,7 pour les hommes. Le rapport montre qu'une législation stricte sur la protection de l'emploi tend à augmenter l'incidence du chômage de longue durée tandis que la législation sur le marché de l'emploi tend à le réduire d'où l'idée d'une approche flexisécuritaire de la législation du marché du travail. [...]

[...] Par ailleurs, on il est à noter que ce rapport montre qu'il est temps de débattre autour des composantes du modèle social européen et autour du concept de flexicurité On observe d'ailleurs que ce concept devient de moins en moins opérationnel face aux évolutions du chômage et aux politiques mises en place pour réduire l'impact la crise. Ces politiques favorisent la flexibilité interne en tant qu'outil de sécurisation. La réflexion sur la Stratégie d'après Lisbonne 2000-2010 donne la possibilité de relancer les objectifs et les outils de la coordination des politiques de l'emploi en Europe : les débats doivent non seulement se concentrer sur la nécessité et la nature de l' emploi vert mais aussi sur l' emploi soutenable et la qualité de l'emploi des européens. [...]

[...] Un autre indicateur celui de l'âge vient s'ajouter à cette division homme/femme. Si on couple l'âge et le genre on se rend compte que ces sont les hommes jeunes qui sont les plus touchés. Les groupes les plus affectés sont les moins qualifiés ainsi que les migrants travaillant dans le secteur du bâtiment, secteur fortement touché. De plus les premiers à perdre leur emploi sont les emplois précaires, et en partie les Contrat à Durée Déterminée. II. Les mesures prises face à la perte d'emploi Le rapport revient sur la dynamique des marchés du travail, les transitions du chômage à l'emploi et la durée du chômage dans l'Union Européenne. [...]