En économie, l'élasticité correspond à la mesure de la sensibilité d'une variable par rapport aux évolutions d'une autre variable. Cette notion, mise en lumière par Cournot mais attribuée aux néoclassiques Walras et Marshall, varie selon ses déterminants et se définit toujours en fonction de ses derniers. L'élasticité prend des valeurs plus ou moins grande. En pourcentage, si le prix d'un bien manufacturé (ex: les glaces à la crème) augmente légèrement, on s'aperçoit que la consommation diminue beaucoup. A l'inverse, si le prix d'une denrée essentielle (ex: l'eau) ou des plus superflues (ex: le caviar) augmente, la consommation ne baissera que relativement peu. Il apparaît donc que le concept d'élasticité, au-delà du cadre purement théorique, trouve de nombreuses applications dans la vie courante, et par là même un intérêt certain. De plus, l'élasticité se situe au cœur des contentieux qui opposent classiques et néoclassiques, les premiers considérant à tort que "le prix des choses est en raison inverse des quantités offertes et en raison directe des quantités demandées" (A. Cournot).
En quoi l'élasticité, et notamment en matière de prix et de revenu, permet-elle de faire avancer l'analyse économique ?
[...] En effet, l'élasticité alors étudiée est fictive puisque arbitraire. Dans la situation théoriquement plus classique d'une entreprise "price-taker", l'élasticité dépendra des coûts à la production ou encore de la clientèle en question. Sera-t-elle prête à suivre la hausse des prix ou au contraire finira-t-elle par se tourner vers des produits de substitution? La deuxième élasticité qui nous intéresse ici est l'élasticité-revenu de la demande: elle confronte les évolutions de la demande en fonction de celles du revenu: e = ( variation en pourcentage de la demande ) / ( variation de du revenu Cette deuxième élasticité permet d'observer la part qu'un ménage (le plus bas échelon d'observation en analyse économique) sera prêt à consacrer à différents types de produits. [...]
[...] Elasticité-prix, élasticité-revenu En économie, l'élasticité correspond à la mesure de la sensibilité d'une variable par rapport aux évolutions d'une autre variable. Cette notion, mise en lumière par Cournot mais attribuée aux néoclassiques Walras et Marshall, varie selon ses déterminants et se définit toujours en fonction de ses derniers. L'élasticité prend des valeurs plus ou moins grandes. En pourcentage, si le prix d'un bien manufacturé les glaces à la crème) augmente légèrement, on s'aperçoit que la consommation diminue beaucoup. A l'inverse, si le prix d'une denrée essentielle l'eau) ou des plus superflues le caviar) augmente, la consommation ne baissera que relativement peu. [...]
[...] Par exemple, il apparaîtrait assez incongru de vouloir mesurer l'élasticité du prix du week-end d'intégration de Sciences-po en fonction du revenu de la classe ouvrière néo-zélandaise. Soit V une variable, V1 la valeur initial de V et V2 sa valeur finale. Soit P la variation en pourcentage de V. Calculer P correspond à chercher: P = ( V2 - V1 ) / ( ( V1 + V2 ) / 2 ) Pourquoi mettre la moyenne pondérée de V1 et de V2 au dénominateur et non seulement V1? [...]
[...] des biens économiques non-reproductibles: vins rares . e = avec k élément déterminé de cas d'iso élasticité: les deux variables se correspondent de manière symétrique (un coefficient k détermine leur rapport) ) . celle-ci reste avant tout la composante d'éléments prédéterminants Quels facteurs influent sur la valeur de l'élasticité? Il peut exister des substituts du produit étudié. Prenons l'exemple de la margarine et du beurre: les pays exportateurs de beurre décident de créer un cartel, de limiter la production et d'augmenter les prix à l'exportation. [...]
[...] Cette élasticité est "élasticité-prix de la demande". e = ( variation en pourcentage de la demande ) / ( variation de du prix correspondant à cette demande ) L'élasticité-prix de la demande permet de mieux définir la nature des produits étudiés. En effet, si l'élasticité-prix de la demande d'un produit est faible, c'est à dire qu'une augmentation significative des prix n'aboutira pas à une diminution conséquente de la demande du produit, on pourra considérer le produit comme de première nécessité (on ne pourra pas s'en passer: la demande suit) ou au contraire d'un grand luxe (la population économique considérée est très aisée et peu regardante des prix). [...]
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