L'avance des États-Unis dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) peut-elle expliquer leur différence de croissance avec l'Union européenne ? Certains en viennent même à parler de révolution informatique plaçant alors le progrès technique au centre de la croissance économique.
Joseph Aloïs Schumpeter, économiste austro-américain, assure que les fluctuations économiques sont principalement dues au progrès technique, celui-ci étant à l'origine de ce qu'il nomme la « destruction créatrice ». Le progrès technique peut entraîner un accroissement de la production, que l'on peut mesurer par la variation du produit intérieur brut (PIB), sans que le nombre de facteurs de production utilisés ne varie. Mais le progrès technique peut revêtir différentes formes, ce qui aura comme conséquence une modification des positions relatives sur le marché.
[...] Les effets du progrès technique sur la croissance économique Introduction. L'avance des États-Unis dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) peut-elle expliquer leur différence de croissance avec l'Union européenne ? Certains en viennent même à parler de révolution informatique plaçant alors le progrès technique au centre de la croissance économique. Joseph Aloïs Schumpeter, économiste austro-américain, assure que les fluctuations économiques sont principalement dues au progrès technique, celui-ci étant à l'origine de ce qu'il nomme la destruction créatrice Le progrès technique peut entraîner un accroissement de la production, que l'on peut mesurer par la variation du produit intérieur brut sans que le nombre de facteurs de production utilisés ne varie. [...]
[...] La recherche incessante du profit pousse à innover. Quand une entreprise décide d'innover, elle voit alors sa position sur le marché devenir plus forte jusqu'à pouvoir alors devenir un monopole. Effectivement, si il s'agit d'une innovation majeure (un produit ou un service inédit jusque- là), l'entreprise est alors en position de price maker, ou position de force, et peut alors décider de fixer un prix de vente supérieur à ce qu'il n'aurait été si l'entreprise se trouvait en situation de concurrence. [...]
[...] Le progrès technique et les fluctuations économiques. Le progrès technique entraîne une perturbation des équilibres du marché dans le sens où il est destructeur des positions acquises. En effet, quand ils se retrouvent face à une entreprise qui innove, les concurrents s'adaptent ou bien disparaissent. Avec les innovations de procédé, on observe une hausse des besoins en main-d'œuvre qualifiée, ce qui entraîne une augmentation du chômage dû au progrès technique, d'un côté par le capital qui se substitue au travail, et d'un autre côté par l'offre de travail qui est inadaptée à la demande. [...]
[...] Les différentes formes du progrès technique, aussi nombreuses soient-elles, ne se résument pourtant qu'en deux grands groupes : les innovations techniques et les innovations organisationnelles. Au niveau microéconomique, ces formes du progrès technique affectent les positions relatives sur le marché, à tel point que l'entreprise innovante peut, temporairement, jouir d'une situation de monopole. Quand ces innovations se présentent en grappes, les gains de productivité dynamisent la croissance économique, ce qui a pour effet d'affecter durablement l'offre et la demande, mais dont les effets cumulés sur le long terme se veulent positifs. [...]
[...] Le progrès technique sous différentes formes. Le progrès technique existe sous différentes formes À travers lui, les entreprises essaient de changer leur position relative sur le marché afin d'en obtenir le monopole Innovation technologique et organisationnelle. Suite à de nouvelles connaissances scientifiques et techniques, une invention peut être produite et par la suite commercialisée : c'est ce que l'on appelle l'innovation. L'économiste Joseph Schumpeter distingue cinq catégories d'innovations : les nouvelles méthodes de production et de transport (robotisation), les nouvelles organisations de production (toyotisme), les nouveaux produits de consommation (écrans plats les nouvelles sources de matières premières et d'énergie (comme le pétrole), et les nouveaux marchés (pays émergents). [...]
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