Selon l'INSEE, en France, depuis 1973, les gains de productivité, à l'origine de la croissance, c'est-à-dire l'accroissement durable de l'activité économique, augmentent en moyenne de 2,9 % par an. La quantité de facteurs (travail et capital) étant en diminution, cette hausse serait due uniquement au progrès technique.
Ce dernier se définit comme l'ensemble des améliorations apportées au produit et aux façons de produire qui sont rendues possibles par des découvertes scientifiques qui résultent de la recherche fondamentale. Ainsi, on peut se demander comment ce dernier favorise la croissance. Cette contribution du progrès technique sur la croissance n'entraîne-t-elle pas des conséquences perverses ?
Le progrès technique entraîne des innovations de procédés, c'est-à-dire de nouvelles méthodes et/ou de moyens de production. Ces innovations vont permettre des gains de productivités. En effet, le travail à la chaîne, par exemple, a permis de bénéficier d'économies d'échelles (baisse du coût unitaire lié à la taille de la production) entraînant ainsi des gains de productivité.
[...] On voit donc bien que le progrès technique entraîne une croissance cyclique. On a donc vu que le progrès technique entraîne des effets positifs sur la croissance grâce aux innovations, aux NTIC et par l'intermédiaire des actions de l'État. Néanmoins, il entraîne également des effets négatifs à travers les innovations et les NTIC qui, certes, sont sources de nouveaux emplois et de productivité, mais en détruisent également d'autres entraînant ainsi du chômage et une baisse de la demande et de la production. [...]
[...] C'est pourquoi l'État doit intervenir en assumant les coûts et favoriser le progrès technique qui conduit comme nous l'avons vu à une hausse de la croissance. Or, cette participation aux coûts de la recherche-développement nécessite des recettes rendues possibles grâce au progrès technique (impôts et cotisations provenant des profits, de la hausse des salaires et des nouveaux emplois). Par conséquent, le progrès technique permet la croissance. Ainsi, le progrès technique entraîne une croissance positive grâce aux innovations, aux NTIC, et aux actions de l'État. Néanmoins, le progrès technique entraîne également des effets pervers à travers les innovations et les NTIC et provoque une croissance cyclique. [...]
[...] Les États-Unis obtiennent donc beaucoup de gains de productivité qui permettent, comme nous l'avons vu précédemment, une hausse de la croissance. De plus, les NTIC nécessitent une main-d'œuvre qualifiée augmentant ainsi le niveau de qualification de la population. Cette main-d'œuvre qualifiée permettra un travail plus efficace et donc une hausse de la croissance. Les individus seront, quant à eux, plus qualifiés, ce qui leur permettra d'acheter des biens plus complexes, comme les ordinateurs dont on a vu plus haut que leur demande était en constante augmentation ce qui stimulait fortement la croissance. [...]
[...] Aussi, à court terme, les NTIC n'entraînant aucune croissance, ou que très peu. Par ailleurs, la diffusion des TIC ne suffit pas à faire des gains de productivité, et au-delà la croissance. En effet, cela dépend également d'autres facteurs qui ressortent de la gestion des ressources humaines. C'est pourquoi les firmes associant les TIC à des pratiques organisationnelles ont une adaptation plus souple et des gains de productivité plus rapidement. De plus, les NTIC nécessitent, comme nous venons de le dire, une main- d'œuvre qualifiée. [...]
[...] Selon lui, dans son étude des cycles longs de Kondratiev, la croissance comprend une phase période d'expansion, qui correspond à une hausse de la production, des prix et des profits, car l'innovateur est dans une situation de monopole. C'est donc une période de prospérité économique avec une croissance rapide. Puis le marché arrive à maturité. Il n'y a plus de débouché. Les innovations s'épuisent. C'est la phase période de récession. La concurrence augmente ce qui contribue à la baisse des prix. Les producteurs les moins productifs ne peuvent supporter cette baisse et font faillite. Cela entraîne la hausse du chômage. [...]
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