Les effets ambivalents de la mondialisation pour les pays capitalistes développés

Résumé du document

La mondialisation est un phénomène complexe et ancien : ce processus est en effet au coeur-même du développement du capitalisme depuis son avènement, au XVIe siècle... Cependant, la mondialisation contemporaine - caractérisée par la circulation massive et accélérée de marchandises, de capitaux mais aussi d'hommes, d'informations et de technologies dans le monde entier - ne prend son essor qu'au début du 20e siècle (« première mondialisation »), mais sera brutalement stoppée par le choc de la Première Guerre mondiale et la crise des années 1930 (...)

Extraits

[...] De fait, on voit bien que si certains semblent bénéficier des retombées de la mondialisation, d'autres, au contraire, en pâtissent largement Il ya donc bien un réel problème social lié aux délocalisations. * CONCLUSION : Alors, la mondialisation est-elle plutôt bénéfique pour les PCD, ou bien foncièrement regrettable ? Au terme de notre étude, il semble finalement impossible de trancher catégoriquement, tant le processus s'avère complexe. Ni panacée, ni calamité, la mondialisation ne saurait se laisser enfermer dans des conclusions trop simplificatrices qui d'ailleurs occulteraient toute sa richesse : avantageuse par certains aspects, handicapante pour d'autres, elle n'a pas fini de faire couleur de l'encre ! [...]

[...] Se développent également régulièrement des bulles spéculatives explosives, aux grandes conséquences économiques et sociales (en témoignent les kraks boursiers récents : La volonté de rentabilité à court terme et la spéculation conduisent ainsi à des abus industriels et financiers préoccupants ! Les effets pervers de la globalisation financière se retrouvent bien sûr aussi au niveau national : de fait, l'Etat se révèle être de plus en plus impuissant face au pouvoir toujours plus grand des marchés. Les gouvernements n'ont plus guère la possibilité de défendre leur taux de change face à la spéculation. [...]

[...] nous le verrons plus loin ) à la libéralisation des échanges : de fait, les Etats cherchent à attirer les FMN (firmes multinationales) via des politiques foncièrement libérales (zones franches, entre autres) : les IDE (investissements directs à l'étranger) : les IDE sont perçus, dès lors, comme un formidable moyen de transfert de capitaux et stimulent l'emploi ! Justement, qu'en est-il de l'emploi, dans le cadre de la mondialisation ? A cet effet, les libéraux s'avèrent être bien (trop optimistes Selon eux, si les entreprises nationales sont vraiment compétitives, alors il y a création nette d'emplois Le dynamisme à l'exportation permet de lutter contre le chômage. [...]

[...] Les Etats doivent, en ce sens, se plier aux desideratas des fonds de pension par exemple. Selon Raymond Barre, l'Etat est de fait ramené à la raison dans la mesure où les marchés sanctionnent sévèrement les politiques incohérentes et déraisonnables Mais justement, les politiques économiques et les mesures (parfois très impopulaires) exigées par les marchés sont-elles toujours bien raisonnables On peut en douter, en témoigne par exemple le dégraissage du personnel opéré par les entreprises soumises aux puissants fons de pension) dans le but de gonfler artificiellement leur taux de profit Penchons-nous donc désormais sur les effets plus ou moins regrettables de la mondialisation sur l'emploi et la sphère sociale. [...]

[...] Les effets ambivalents de la mondialisation pour les pays capitalistes développés Sujet exact : Vous discuterez les effets ambivalents de la mondialisation pour les pays capitalistes développés. INTRODUCTION : La mondialisation est un phénomène complexe et ancien :ce processus est en effet au cœur-même du développement du capitalisme depuis son avènement, au XVIe siècle Cependant, la mondialisation contemporaine caractérisée par la circulation massive et accélérée de marchandises, de capitaux mais aussi d'hommes, d'informations et de technologies dans le monde entier ne prend son essor qu'au début du 20e siècle première mondialisation mais sera brutalement stoppée par le choc de la Première Guerre mondiale et la crise des années Elle connaît toutefois un second souffle au lendemain du second conflit mondial, pour s'accélérer notablement au tournant des années 1970 et 1980. [...]