Définition d'économie d'échelle : Le phénomène des économies d'échelle met en relation la taille des firmes, le volume de la production et les coûts.
Le concept d'économie d'échelle renvoie à une multiplicité de facteurs que la firme combine pour exercer son activité de la façon la plus efficiente possible. Il permet de mieux expliquer les structures industrielles (comme le degré d'intégration verticale ou le degré de concentration) et les stratégies des firmes en matière d'organisation de leurs activités.
Panzar et Wiling ont établi qu'au-delà des économies d'échelle dérivant de la taille des activités d'une firme, il existe des économies de coût résultant de l'envergure des activités d'une firme, c'est à dire de la production simultanée de plusieurs outputs différents dans une seule entreprise par opposition à leur production séparée dans plusieurs firmes spécialisées.
[...] Stigler : selon lui, il existe des économies et des déséconomies d'échelles dans une activité et s'il existe une certaine concurrence, les firmes devraient en tenir compte et s'efforcer d'atteindre la fameuse taille optimale et celle-ci pourra être aisément repérée, car ce sera la taille des firmes qui, au cœur du processus concurrentiel, survivent et contribuent de façon sans cesse croissante à la production des secteurs. III) Les économies d'envergure Les économies d'envergure correspondent aux économies de coût induites par la multiproduction. [...]
[...] Le paradigme SCP est considéré comme le schéma de base de l'économie industrielle américaine, appelée Industrial Organization. Il implique l'observation de chaque secteur d'activité de l'entreprise : - Structure : facteurs environnementaux : offre, demande, intensité concurrentielle, existence de barrières à l'entrée, normes et réglementations - Comportement : ce que font les entreprises, et la manière dont elles le font (stratégies de positionnement, de prix, de de distribution Cela inclut les pratiques de collusion entre acteurs, les fusions et les acquisitions. - Performance : fait référence aux résultats des secteurs industriels et des entreprises. [...]
[...] BIBLIOGRAPHIE - E. BENICOURT & B. GUERRIEN, Chapitre 4 sur le choix de l'entreprise en concurrence parfaite de l'ouvrage La théorie économique néoclassique, La découverte p.56 à 68. - J-M. CHEVALIER, Chapitre 6 & 7 sur les économies d'échelle et les économies d'envergure de l'ouvrage L'économie industrielle des stratégies d'entreprises, Montchrestien p.109 à 141. - K. HUYNH & D. BESANCENOT, Économie industrielle, Bréal p.21 à 36. [...]
[...] Seule l'évaluation conjointe des coûts techniques de production et des coûts d'agence peut permettre de déterminer la structure la plus efficace. Dans le cas des firmes multi productrices, les économies d'envergure enrichissent la connaissance de la fonction de coût. La combinaison des effets d'échelle liés au produit et des économies d'envergures permet de déterminer, d'une façon complexe, si une seule firme peut produire un ensemble de biens à un coût plus bas que n'importe quelle autre combinaison de deux ou plusieurs biens proposés par plusieurs firmes. [...]
[...] Les sources des économies d'envergure Panzar et Willing mettent en évidence deux sources possibles d'économies d'envergure. - Les économies d'envergure peuvent tout d'abord découler du fait qu'un ou plusieurs facteurs de production sont des inputs publics en ce sens que, une fois qu'ils ont été acquis pour concourir à la production d'un bien, ils sont disponibles sans coût pour la production d'autres biens. Par exemple, un bœuf constitue un input public dans la mesure où s'il est destiné à la production de viande, il peut également fournir du cuir sans coût supplémentaire. [...]
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