La situation privilégiée de la région Tanger-Tétouan avec ses deux façades maritimes, donnant sur l'Atlantique et la Méditerranée, son enracinement dans l'histoire et sa diversité culturelle constitue des atouts majeurs pour le développement des activités touristiques.
Par ailleurs, la région dispose d'infrastructures de transport et d'hébergement en mesure d'attirer un grand nombre de touristes, particulièrement durant la saison estivale. En matière de transport, la région est reliée au reste du royaume et à l'étranger par voie maritime, aérienne et terrestre.
Concernant la voie maritime, Tanger est considérée comme principal port pour le trafic des passagers (plus de 90 % des voyageurs par voie maritime). De même la région s'accapare prés de 90 % des voyageurs contrôlés aux postes frontaliers (Bab Sebta) après la fermeture du poste Oujda Zoudj Béghal (...)
[...] La réduction des impacts négatifs d'une activité économique en développant de nouveaux produits écologiques. Ces changements donnent lieu à des nouveaux risques ainsi qu'à des nouvelles opportunités, et par conséquent, la recherche de la rentabilité par les entreprises ne pourra pas être basée uniquement sur la diminution des prix. Le bénéfice à long terme de l'entreprise touristique doit se baser sur une amélioration continue des conditions de compétitivité, comprise comme : la capacité d'obtenir des bénéfices et les maintenir en circonstances changeantes - Nécessité d'une nouvelle stratégie de gestion : Dans le cadre d'un changement permanant, de nouvelles priorités voient le jour, et avec elles la nécessité de développer de nouvelles pratiques et stratégies de gestion. [...]
[...] Cette démarche suppose l'existence d'un cadre porteur au niveau national. Le renforcement de la coopération au niveau régional a été identifié comme étant prioritaire depuis de longues années et contribuerait au soutien des démarches de développement local. Le Maroc offrent des configurations sociopolitiques très variées et de nombreux types de destinations touristiques. Utiliser le tourisme comme un moteur de développement durable permettrait de réorienter les flux de visiteurs vers des zones au potentiel inexploité, tout en contribuant à une meilleure répartition des richesses et en réduisant les fortes pressions sur les zones littorales, qui resteront néanmoins l'attrait majeur du tourisme dans l'ensemble du bassin. [...]
[...] Le tourisme et les citoyens sont les principaux perdants dans cette affaire. Ces différentes formes d'occupation de l'espace dans le cadre des loisirs et du tourisme montrent à quel point la demande interne a pris la relève de la demande touristique internationale, mais à travers ses propres pratiques qui ne passent pas nécessairement par la capacité d'hébergement existante. L'espace littoral est soumis à un mitage systématique d'autant plus préjudiciable qu'il se fait en dehors de tout document d'urbanisme qui en organiserait le développement. [...]
[...] Destinés à la demande touristique internationale, ces espaces connaissent des mutations importantes dans lesquelles le capital et la demande nationaux apparaissent comme les principaux animateurs. Toute une bande littorale a ainsi subi un bétonnage excessif, et se trouve soustraite de l'utilisation des habitants des villes environnantes, par le caractère privatif des réalisations - Le tourisme dans les localités côtières : Plusieurs petites localités connaissent un regain d'activité appréciable pendant la saison estivale. C'est le cas de Ksar Sghir sur la côte du détroit et de Oued Laou, Kaâ Asras, Targha. [...]
[...] La troisième section a pour objet d'identifier le tourisme comme culture et société - La capacité de défis à la compétitivité des opérateurs touristique au niveau de la région : Le volume d'activités touristique dans la région est faible; elle se classe parmi les dernières régions du pays avec 30% de perte en 15 ans; la capacité en lits stagne avec moins de 4700 lits dont 2100 à vendre et 500 seulement commercialisables toute l'année; la saisonnalité est concentrée sur 4 mois de l'activité) le seul mois d'août enregistrant plus de nuitées. Le bilan est globalement négatif le Grand Tétouan n'est pas une vraie destination; la promotion immobilière est un alibi au tourisme et non le contraire. La programmation de l'animation n'existe pas en elle-même elle est intégrée dans la gestion des unités de vacances. [...]
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