Il s'agit d'une dissertation d'économie sur les théories du chômage.
Cette dissertation particulièrement claire et structurée fait quatre pages
Plan :
Introduction.
I) Les fondements théoriques : opposition entre les théories du chômage volontaire et involontaire.
II) Les théories néoclassiques et keynésiennes : controverse sur la nature de notre économie.
[...] Lutter contre le chômage nécessite d'en comprendre les origines, les sources. Or, les économistes ne sont pas tous d'accord sur cette question (sinon le problème serait déjà résolu). D'un côté la tendance néoclassique pense que le chômage vient de rigidités empêchant la fixation concurrentielle du salaire au niveau qui assure le plein emploi, ou d'un manque d'incitation au travail C'est-à-dire que le chômage est un phénomène volontaire, de l'autre les keynésiens et leur théorie du chômage involontaire venant d'un niveau trop bas de l'activité économique. [...]
[...] Les fondements théoriques : opposition entre les théories du chômage volontaire et involontaire. Dans la première citation, on retrouve l'idée que ne pas travailler pourrait permettre de vivre mieux que certains travailleurs. En effet, le chômeur touche des aides : RSA, allocations chômage, on peut considérer « qu'il est payé à ne rien faire » et peut largement profiter de sa situation alors que d'autres, qui travaillent et touchent à peine le SMIC, ont du mal à joindre les deux bouts. [...]
[...] Aussi le chômage est-il involontaire et on ne peut pas laisser ces gens sans rien car ils n'ont pas choisi leur sort. On rejoint ici les thèses du chômage involontaire développées par Keynes dans théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie en 1936. Le chômage là aussi se caractérise par un salaire réel trop élevé mais cela n'en est pas la cause. Les travailleurs n'ont aucun moyen d'influencer le niveau de salaire réel car celui-ci se fixe sur le marché des biens et des services en fonction de l'offre et de la demande de biens que les entreprises tentent d'ajuster au niveau d'emploi et de production. [...]
[...] Notamment sur la nature de l'économie dans laquelle nous vivons. Pour les néoclassiques, nous vivons dans une économie de marché caractérisée par l'équilibre général et la coordination des agents économiques. Tous les marchés sont en équilibre y compris donc celui du travail. Pour Keynes, nous vivons dans une économie capitaliste où le problème central est la réalisation des projets de l'entrepreneur. Il est possible que la réalisation de ces paris n'entraîne pas le plein-emploi car les entrepreneurs n'ont besoin d'être en équilibre qu'avec eux-mêmes. [...]
[...] Un économiste lui a « répondu » dans un essai (octobre 2017) : « De toute façon, il manque en France trois à quatre millions d'emplois et l'on en ajoute très peu chaque années (moins de 100.000 au cours des années récentes). Donc, comment éviter que des gens ne soient « payés à ne rien faire » ? Sauf à les laisser végéter dans l'extrême dénuement ( ) ». Expliquer comment l'un et l'autre de ces deux énoncés peuvent-être fondés en théorie, et dégagez ce qui se trouve au cœur de la controverse entre ces deux « positions ». Introduction. Le chômage est aujourd'hui avec la question environnementale un des problèmes les plus préoccupants de nos sociétés développées. [...]
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