Le chômage est un problème plus que jamais d'actualité, notamment dans les pays d'Europe méridionale. En effet, et ce malgré un léger recul du taux de chômage qui avoisine 9,6 % début janvier 2006, cela reste au centre de toutes les préoccupations. Tous s'accordent à dire qu'il devient urgent de trouver une solution pour réduire ou même, mieux, pour supprimer le chômage de nos économies. Certains pensent que le départ en retraite des baby-boomers saura permettre une réduction du chômage. D'autres, quant à eux, envisagent d'autres solutions : Et si la croissance, c'est-à-dire l'accroissement de la quantité de richesses crées sur le territoire national, pouvait être l'une de ces solutions ? Peut-on affirmer que la reprise de la croissance économique est une condition à la fois nécessaire et suffisante à la réduction significative du taux de chômage ?
Nous verrons dans un premier temps en quoi la [...]
[...] Et ce même si le taux de croissance de la production est positif ! Une création d'emplois (impulsée par la croissance) ne diminue donc pas nécessairement le chômage dans les mêmes proportions. III/ Il y a d'autres déterminants de la demande de travail L'effet d'hystérésis Lorsque la croissance reprend, il y a une période où le taux de chômage ne diminue pas : cela est dû à l'effet d'hystérésis, c'est-à-dire qu'un phénomène persiste même lorsque sa cause a disparu. Les coûts relatifs du travail et du capital et la population active L'employeur peut parfois préférer une combinaison productive plus intense en capital, si le coût relatif du capital est plus avantageux que celui du travail. [...]
[...] Dans quelle mesure la reprise de la croissance peut-elle permettre de réduire significativement le chômage ? Le chômage est un problème plus que jamais d'actualité, notamment dans les pays d'Europe méridionale. En effet, et ce malgré un léger recul du taux de chômage qui avoisine début janvier 2006, cela reste au centre de toutes les préoccupations. Tous s'accordent à dire qu'il devient urgent de trouver une solution pour réduire ou même, mieux, pour supprimer le chômage de nos économies. Certains pensent que le départ en retraite des baby-boomers saura permettre une réduction du chômage. [...]
[...] Enfin, dans une dernière partie, nous tenterons de montrer qu'il existe d'autres déterminants de la demande de travail, pour montrer que la reprise de la croissance n'est pas, à elle seule, une condition suffisante pour permettre de résorber le chômage. La croissance est une condition nécessaire et même indispensable de la création d'emplois. Quelques chiffres En Suède entre 1990 et 1997 : croissance inférieure à taux de croissance de l'emploi : Aux Pays-Bas sur la même période : Croissance soutenue et taux de croissance de l'emploi : 2%. [...]
[...] Les créations d'emplois sont peu nombreuses. Conclusion : Nous avons donc vu que, même s'il est vrai que la croissance est une condition nécessaire et même sine qua non de la créations d'emplois, il n'en est pas moins vrai que croissance et baisse du chômage ne sont pas toujours équivalentes. De ce fait, la croissance est une condition nécessaire mais insuffisante à la résorption du chômage. Quels sont donc les moyens dont dispose un Etat pour limiter la hausse voire pour le diminuer ? [...]
[...] Or la croissance était d'environ Entre 1976 et 1996, faibles créations d'emplois. Or c'était la période que Jean Fourastié appelle les Trente Glorieuses. II/ Cependant, la création d'emplois ne s'accompagne pas toujours nécessairement d'une réduction équivalente du chômage. Le taux de flexion de l'activité Lorsqu'il y a création d'emplois certains individus vont tenter de rentrer sur le marché du travail alors qu'auparavant ils ne recherchaient pas d'emploi. Ex : les femmes au foyer. La loi d'Okun Loi éponyme d'un économiste asiatique : il existe un coefficient qui unit croissance et diminution du chômage, qui serait environ égal à 3 : lorsque la croissance atteint le taux de chômage diminue d'un point. [...]
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