Economie Politique 1
[...] L'analyse des fluctuations cycliques. Une économie soumise à des cycles se caractérise périodiquement par l'alternance de phases d'activité dont l'amplitude est chaque fois égale ou proche. Ces phases peuvent être conjoncturelles (de ou structurelles (de LT). Jusqu'en 1945, l'appréciation des cycles économiques était très à la hausse ou très à la baisse = succession de phases d'expansion et de récession autour d'un trend horizontal (valeur moyenne de long terme). Depuis 1945, la notion de trend horizontal a été abandonné au profit de celle de trend vertical. [...]
[...] Les explications de la croissance. Qu'est-ce qui produit la croissance ? Il faut disposer à long terme de capital, de travail et de matières premières, de connaissances techniques, Selon les pays, ces dotations vont plus ou moins compter. Ainsi, sur l'ensemble du monde et dans les pays riches, le facteur dominant est le capital humain (niveau de formation), alors que dans les pays pauvres, le facteur dominant est celui des ressources naturelles (eau, or, bois, ) Le facteur travail. Sur le plan quantitatif, une hausse de la population peut avoir pour conséquence une hausse ou une baisse de la croissance : la hausse de la demande peut entraîner des économies d'échelle, et une population jeune est généralement plus inventive mais il risque d'y avoir une baisse des investissements productifs pour investir dans des équipements collectifs (crèches, et une population jeune épargne moins = moins d'investissement possible et donc moins de croissance. [...]
[...] Le calcul économique. Pour que l'investissement soit réalisé, il faudra que la rentabilité économique de l'investissement (ce que ça me rapporte concrètement) soit supérieure au coût initial de cet investissement, et dans un second temps, cette rentabilité économique calculée en pourcentage devra être au moins supérieure au taux d'intérêt la rentabilité économique de l'investissement devra être au moins supérieure au cas où j'aurais placé cette ressource sous forme de titres). On cherche donc à déterminer un taux qui révélera l'efficacité de l'investissement : Keynes utilise la notion d'efficacité marginale du capital = le rendement espéré du capital tel que j'ai au moins une égalité entre ce que me coûte mon investissement et les recettes qu'il me donnera au cours du temps. [...]
[...] On peut lui apporter des restrictions : la consommation change (pas de téléphone portable dans le PIB de 1920) ; il ne comprend pas l'activité souterraine (10-15% en France), ni l'économie domestique (ménage, repassage, ) ; il pose des problèmes de comparaisons internationales (valeurs non prises en compte dans certains pays ; valeur des monnaies) ; il ne tient pas compte des effets néfastes de la croissance (pollution, bruit, Le PIB est décalé dès qu'il s'agit d'appréhender la notion de bien-être : c'est pourquoi, dans les années 70, Tinberger l'a remis en cause, et a préconisé la mise en place d'un Bonheur National Brut qui donnerait une appréciation plus satisfaisante de l'amélioration ou de la détérioration de la qualité de vie. Compte tenu de toutes ces insuffisances, on utilise d'autres indicateurs plus fins, tels que l'IDH. Le PIB en tant que mesure économique. Le PIB par habitants : le plus élevé est de $ de 1994(Luxembourg) ; le plus faible de 352$ de 1994(Ethiopie). [...]
[...] Les différentes formes de cycle économique. Les cycles de longue période = cycles Kondratieff. Ce cycle joue sur 50 ou 60 ans : il a été isolé sur la base des activités économiques française, allemande et américaine de 1870 à 1920 = 20-25 ans de phase d'expansion (hausse de la production et des prix), puis 20-25 ans de récession (baisse des prix et de la production). Ce modèle ne fonctionne plus depuis 1973, car la période de récession est accompagnée d'une hausse des prix et de la production. [...]
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