Intervention de l'Etat, économie de marché, cohésion sociale, concurrence, biens collectifs
J-K Galbraith préférait le terme « capitalisme » à l'expression « économie de marché » qu'il jugeait « creuse, fausse, insipide et mièvre » (Les mensonges de l'économie, 2004). On peut cpdt donner une double définition de l'économie de marché.
Sur le plan théorique, l'économie de marché désigne un mode de régulation décentralisé des activités : les prix et la concurrence, y compris la concurrence imparfaite, assurent la coordination des choix individuels. Sur le plan historique, les économies de marché, dont les principales appartiennent à l'OCDE, favorisent l'initiative individuelle et donnent un rôle important aux mécanismes du marché.
[...] Il faut anticiper Goûts des consommateurs, innovations de pduits, de procédés, stratégies . modifient sans cesse l'environnement. La monnaie : entre le présent et le futur (Keynes) : fait l'objet d'une D spécifique et joue un rôle actif ds l'éco. Seul l'Etat est en mesure d'assurer la confiance en la monnaie : mise en place de syst bancaires sous le contrôle de l'Etat. Sur marchés financiers : comportement mimétique : les Etats, en intervenant sur les marchés financiers en 1987 ont pu éviter que la crise financière se convertisse en crise générale du financement de l'I. [...]
[...] L'Etat = acteur économique à part entière : transforme l'éco de marché, tt en conservant les fondements de ce type d'éco. * L'Etat peut ensuite pallier les défaillances de l'économie de marché . L'économie de marché présente certaines déficiences qui nécessitent l'intervention de l'Etat . Dès la fin du 18è : les économistes classiques justifient l'intervention de l'Etat ds une éco de marché. A. Smith : Etat = défense du territoire + protection des individus + devoir d'ériger et d'entretenir certains ouvrages publics et certaines institutions . B public). [...]
[...] Ouverture : Plutôt que d'économie de marché, faut-il alors parler d'économie mixte pour résumer deux siècles d'histoire de ce type d'économie ? L'internationalisation accélérée des économies de marché remet-elle en cause les fondements lentement élaborés de l'intervention de l'Etat ? Il semble que non. Le défi est plutôt de trouver de nvo modes d'articulations entre la logique du marché, la logique des nations et la logique politique, puisque même si les décisions pol devront se prendre à un niveau supérieur à celui des seules nationes, la fonction du politique devant gérer la lutte pour le pouvoir, elle, demeure. [...]
[...] Les pratiques communautaires aussi des obstacles au marché l'Etat lutte contre ça (GB : mvt des enclosures, Russie : abolition du servage . . qui a créé, lui-même, dans certains pays les acteurs de cette concurrence : les entreprises . F. Perroux : économie de marché = économie d'entreprises, multipolaire La création des gdes E (USA, fin 19è) a modifié les conditions de la concurrence sans l'abolir. Pr créer ces gdes E : certains Etats se sont substitués aux entrepreneurs défaillants (cf A.Gerschenkron). [...]
[...] L'économie de marché peut-elle se passer de l'intervention de l'Etat? Intro : J-K Galbraith préférait le terme capitalisme à l'expression économie de marché qu'il jugeait creuse, fausse, insipide et mièvre (Les mensonges de l'économie, 2004). On peut cpdt donner une double définition de l'économie de marché. Sur le plan théorique, l'économie de marché désigne un mode de régulation décentralisé des activités : les prix et la concurrence, y compris la concurrence imparfaite, assurent la coordination des choix individuels. Sur le plan historique, les économies de marché, dont les principales appartiennent à l'OCDE, favorisent l'initiative individuelle et donnent un rôle important aux mécanismes du marché ; cependant, elles sont toujours des économies mixtes combinant la régulation décentralisée marchande avec l'action publique de l'Etat. [...]
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