Toutes les sociétés organisées ont développé une pensée économique en vue de dégager des règles générales susceptibles d'améliorer leur activité économique. Mais c'est seulement à partir de la fin du XVIIIe siècle que de véritables analyses théoriques se développent chez les économistes dont les idées se rapprochent suffisamment pour pouvoir être considérées comme appartenant à des écoles de pensées.
On distingue trois grands courants principaux chacun dominant intellectuellement son époque en raison de la justesse des réponses qu'ils apportent aux grandes questions économiques de leur temps ...
[...] L'État providence Selon Keynes, l'intervention de l'État est nécessaire. En cas de dépression économique durable, l'État doit se substituer aux entreprises défaillantes en matière d'investissement et d'embauche puis mener des politiques économiques et sociales : L'État Providence Les idées Keynésienne ont longtemps inspiré les politiques économiques me menées dans les pays développé pendant les 30 glorieuses, (1945-1975) mais la crise des années 70 à parfois conduit à les contester. On constate donc, que Keynes conteste totalement les fondements de l'analyse classique libérale et ceci sur la base d'une approche empirique. [...]
[...] III LE COURANT KEYNESIEN Construite dans le contexte de la grande dépression de 1929, l'analyse Keynésienne est une théorie de luttes contre la crise (chute des prix, augmentation du chômage ) Keynes part d'un postulat inverse de celui des économistes libéraux. Pour lui, la libre négociation des prix ne garantie pas l'équilibre automatique sur tout les marchés et montre que l'intervention de l'État pourrait relancer la croissance et restaurer l'équilibre de plein emploi. Sa pensée très novatrice s'ordonne autour de 3 grands axes. [...]
[...] Il est vrai qu'avant la fin du XVIIIe siècle la pensée économique était plutôt limitée. On note toutefois à partir du XVIe siècle la naissance d'une réflexion économique à part entière : Les mercantilistes (du XVIe au XVIIIe siècle) Les Physiocrates (à partir du XVIIIe siècle) L'école classique anglaise au début du XIXe siècle avec Adam Smith, David Ricardo, T.R Malthus, John Stuart Mill L'école classique française avec Jean-Bastiste Say Cette pensée peut se résumer en 3 idées essentielles : La primauté de l'individu Les hommes sont doués de raison et recherchent avant tout leur intérêt personnel, ils cherchent à obtenir le maximum de satisfaction de leurs décisions. [...]
[...] Le théorème d'Helmut Schmidt est devenu classique : Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain qui créeront les emplois d'après demain Pour les libéraux, la possibilité d'un déséquilibre global causé par une insuffisance de la demande par rapport à l'offre ne peut se concevoir. L'école neo-classique (1860-1930) Walras, Mengel ont fondé l'école marginaliste à partir de 1870. C'est une évolution du courant classique en ce sens que les neo-classiques sont dans l'ensemble des défenseurs du libéralisme économique. Cette école s'appuie sur 2 notions essentielles : - L'utilité marginale Ce qui fait la valeur d'un bien, ce n'est pas la quantité de travail nécessaire à la fabrication mais l'utilité qu'il procure à celui qui le consomme. [...]
[...] Dans ce circuit, ce n'est pas l'offre qui crée la demande mais l'inverse. Plus exactement en situation d'incertitude sur l'avenir, les entrepreneurs font des prévisions sur le volume de la demande qui va s'adresser a eux. Cette anticipation de la demande est appelé demande effective par Keynes. C'est à partir de ces prévisions que les entrepreneurs vont déterminer le volume à produire et par conséquent le niveau de l'investissement et de l'emploi nécessaire pour réaliser cette production. Équilibre de sous emplois Existence possible d'une situation durable d'équilibre de sous emplois. [...]
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