Italie, mafia, économie souterraine, travail au noir, Palais du Quirinal, dette italienne
L'Italie est la troisième économie européenne après l'Allemagne et la France mais connaît une croissance faible depuis une décennie. En effet le pays est fortement endetté, elle présente une dette publique de 118% du PIB en 2010, ainsi qu'un déficit public de plus de 4,5% en 2010. Depuis la crise, l'Italie table sur une politique économique visant à assainir les dépenses publiques et à augmenter les recettes fiscales par une hausse des impôts.
Nous pouvons nous demander si l'Europe doit encore se méfier de l'Italie.
Nous verrons dans une première partie les disparités qui existent entre le nord, le centre et le sud, puis les conséquences de la crise ainsi que les plans mis en oeuvre pour sauver l'économie Italienne.
[...] Pour les dépenses publiques : - Le plan vise à réaliser 20 milliards d'euros d'économies (suppressions de postes dans l'administration) - Des coupes sévères ont été faites dans le domaine de l'éducation Ce plan d'austérité a pour premier objectif de sortir l'Italie de la crise afin de revenir à un équilibre budgétaire dès 2013 pour ensuite doper la croissance. CONCLUSION Au final, les solutions proposées par le gouvernement italien ont été prises à temps. En effet, elle a su réagir dès lors qu'elle a vu sa note se dégrader. Aujourd'hui les taux d'emprunt ont bien diminué. La démission de Silvio Berlusconi était nécessaire à l'Italie pour mener à bien la bonne application d'un plan d'austérité anticrise. Cependant l'Europe reste sceptique sur la victoire de l'Italie face une dette de 120% du PIB. [...]
[...] Nous pouvons nous demander si l'Europe doit encore se méfier de l'Italie. Nous verrons dans une première partie les disparités qui existent entre le nord, le centre et le sud, puis les conséquences de la crise ainsi que les plans mis en œuvre pour sauver l'économie Italienne. Sud Nord Centre L'économie italienne est caractérisée par les contrastes régionaux importants, En effet, les régions du Sud sont dotées de bonne volonté et sont pénalisées par le retard économique et d'une présence non négligeable de la mafia. [...]
[...] Avant ce phénomène, l'Italie était presque exemplaire. Son déficit public était presque inférieur de moitié à celui de la France. L'Italie a été l'un des seuls Etats européens à ne pas avoir eu à produire un plan de relance après la crise de 2008. En effet la dette italienne avoisine les 120% ce qui l'amène dans les pays les plus endettés du monde, une grande partie des ressources est donc absorbée dans le remboursement des intérêts de la dette, plutôt que d'être utilisé à des fins de relance de la croissance De plus chômage est très fort pour les femmes et les jeunes, le PIB par habitant diminue, l'économie manque de dynamisme ainsi que de compétitivité. [...]
[...] - Le montant des pensions de retraite sera calculé sur les derniers salaires perçus. - Le départ en retraite pour les femmes sera de 62 ans dès 2012 et alignée à 66 ans (comme les hommes) dès 2018. - Les retraites ne seront plus indexées sur l'inflation. Plan fiscal : - Instauration d'une taxe sur la résidence principale - Taxes produits de luxe et sur les grosses retraites - Une taxe sera instaurée sur les actifs financiers. - La TVA passera à 23%. [...]
[...] Le tissu économique de l'Italie est composé en majeure partie des petites et moyennes entreprises. Ce sont elles qui sont dynamiques, flexibles, porteuses d'innovations et créatrices d'emplois. A l'opposé, les grandes entreprises traversent une crise majeure du fait de l'apparition de grands groupes étrangers sur le sol Italien. Cependant, il existe des faiblesses, les PME sont confrontées à des difficultés de financement qui leurs empêchent de bénéficier d'économies d'échelles mais aussi d'accroître leur productivité. La région Centre de l'Italie concentre les activités politiques (Palais du Quirinal, Rome) et administratives. [...]
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