Du XIX siècle jusqu'à le Première Guerre mondiale, l'Etat en France est un « Etat circonscrit », n'intervenant pas dans la régulation du système économique ; à partir de la fin de la Première Guerre mondiale, il se transforme progressivement en « Etat inséré » dans l'économie et le social, intervenant dans la régulation même du système économique. Cette transition résulte de l'existence de profondes divisions sociales, de conflits entre groupes socio-économiques.
[...] L'intervention croissante de l'Etat à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, est, dans une large mesure, le résultat du développement des politiques de protection sociale. La différence des niveaux de prélèvement obligatoires entre pays développés est très largement liée au degré de socialisation des dépenses de protection sociale. II. La politique sociale de l'Etat Dans cette partie nous aborderons dans un premier temps l'organisme social présent en France et par la suite son action et son fonctionnement A.La sécurité sociale en France Depuis la fin du XIX siècle, les interventions de l'Etat en France, ne cessent de progresser, on peut les mesurer en termes d'évolution des dépenses publiques par rapport au PIB. [...]
[...] A.Smith était pour l'intervention des pouvoirs publics afin de mettre en place les institutions et les infrastructures en dehors desquelles le marché ne fonctionne plus efficacement. Pour les libéraux les plus radicaux comme J-B Say, préconisent un Etat minimal réduit à des fonctions de police et de justice uniquement. Pour Keynes, l'Etat, doit jouer un rôle de chef d'orchestre afin de sauvegarder l'économie d'un marché. Les modalités de l'interventionnisme étatique ont bien sûr varié, d'un pays à l'autre. Dans certains cas, elles sont allées jusqu'à corriger les mécanismes du marché : aménagement du territoire, investissement public, planifications, etc. [...]
[...] Join- Lambert : - Une protection exclusivement fondée sur le travail. - Une protection obligatoire pour les seuls salariés dont le salaire est inférieur à un certain montant. - Une protection fondée sur la technique de l'assurance, qui instaure une proportionnalité des cotisations par rapport aux salaires. - Une protection gérée par les employeurs et les salariés eux-mêmes. Il en ressort principalement l'idée d'une rupture avec les principes libéraux de l'assurance du fait de l'obligation d'une cotisation et d'une logique d'une cotisation et d'une logique de l'assurance du fait de l'obligation d'une cotisation et d'une logique de l'assurance sociale basée sur la solidarité professionnelle. [...]
[...] Un essai d'explication des dépenses publiques en France, 1870-1980, Editions du seuil La création de la Sécurité sociale en France résulte d'un compromis entre le modèle bismarckien et le modèle beveridgien. En octobre 1944, le gouvernement provisoire confie à P. Carogne, le soin de réaliser un plan complet de Sécurité Sociale, conforme aux engagements pris par le Conseil Nationale de la Résistance. Le 4 octobre 1945, une ordonnance crée le régime général de Sécurité Sociale. En France le taux de prélèvements obligatoire : était de 26% en 1950, il s'élève à du PIB en 2005. [...]
[...] - L'interaction des décisions individuelles est réalisée par le marché. - Au regard des motivations initiales le résultat de ces interactions est incroyablement bon de point de vue collectif. C'est une façon de souligner que l'Etat n'a pas à intervenir au sein de l'économie. Du XIX siècle jusqu'à le Première Guerre mondiale, l'Etat en France est un Etat circonscrit n'intervenant pas dans la régulation du système économique ; à partir de la fin de la Première Guerre mondiale, il se transforme progressivement en Etat inséré dans l'économie et le social, intervenant dans la régulation même du système économique. [...]
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