Qu'arrive-t-il à l'économie française pour que nous soyons en phase de récession, chose qui n'était pas arrivée depuis 15 ans ? Certains parlent d'inflation importée, c'est-à-dire l'inflation liée aux évènements extérieurs à l'économie nationale ; pendant que d'autres craignent la stagflation qui allie faible taux de croissance, taux de chômage élevé et forte inflation : c'est la crise !
Nonobstant, l'hyperinflation, terme désignant une inflation élevée échappant à tout contrôle, n'est pas encore d'actualité. Prenons donc un peu de recul sur ce phénomène d'inflation, sortons-le du contexte de la crise et analysons-le de manière plus concrète (...)
[...] Pour connaître les revenus disponibles pour la consommation et l'épargne, il faut prendre en compte les opérations de redistribution, donc les transferts négatifs ou positifs qui affectent les revenus primaires : on soustrait les prélèvements obligatoires (impôts directs et cotisations sociales) et on ajoute les prestations sociales (vieillesse, santé, famille, emploi, etc.). Ces prestations constituent des revenus de transfert ou revenus indirects ou revenus sociaux, c'est-à-dire des revenus qui sont la contrepartie de droits reconnus par la société. II) Le poids de la consommation dans l'inflation Indice des prix à la consommation (IPC) Qu'est ce que l'IPC ? D'après l'INSEE, l'IPC permet d'estimer, entre deux périodes données, la variation du niveau général des prix des biens et des services consommés par les ménages sur le territoire français. [...]
[...] Actuellement l'€uro atteint un fort taux d'inflation, et la tendance n'est pas à la baisse. On a un IPC qui augmente annuellement, un chômage de nouveau à la hausse, un pouvoir d'achat qui révolte les français et un taux de croissance négatif. Les calculs et les statistiques réalisés par l'INSEE permettent de suivre l'évolution de l'inflation, mais en aucun cas ils n'apportent des solutions pour résoudre le problème. Reste au gouvernement de trouver et d'apporter les bonnes solutions, mais ceci est encore un autre problème . [...]
[...] L'indice Big Mac, une autre manière de mesurer le PPA : (Il existe également l'indice I-pod, plus récent) Cet indice a été crée par The Economist en 1986. Il propose le prix du Big mac suivant le pays dans lequel il est vendu. Comme nous l'avons vu précédemment, il est difficile de trouver un panier équivalent d'un pays à un autre. Le Big mac est un produit de consommation présent dans le monde entier et est composé de produits locaux. Par conséquent, il est très représentatif du niveau des prix de chaque pays. Il est donc un très bon outil de comparaison. [...]
[...] Grâce à cette mise à cette mise à jour annuelle, la croissance des agrégats est économiquement plus pertinente, d'où l'utilisation de la méthode par l'INSEE. En revanche le mode de calcul ne vérifie plus l'égalité comptable et ne permet plus de faire des sommes sur les agrégats économiques, ce qui était possible avec les volumes en prix constants. L'interprétation ne sera plus exactement la même car elle sera davantage basée sur la contribution de la demande à la croissance du PIB. [...]
[...] La courbe de Phillips met en relation de façon empirique la relation entre le taux d'inflation et le taux de chômage. Formule littérale du taux de d'inflation entre l'année n-1 et l'année n : Exemple de calcul : Reprenons l'exemple d'IPC avec les produits et , et calculons le taux d'inflation entre 2007 et 2008 : IPC 2007 = 123,08 IPC 2008 = 146,15 Le taux d'inflation en 2008 est donc de III) PRESENTATION DE L'INFLATION ET TENDANCES ACTUELLES Le pouvoir d'achat Définition : Selon l'INSEE, le pouvoir d'achat est la quantité de biens et services que l'on peut acheter avec une unité de salaire. [...]
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