Nous allons essayer par cette étude d'appréhender les données conjoncturelles qui ont agi et agiront sur le comportement macroéconomique de la France. Pour y arriver, nous utiliserons les données issues de deux sources principales : les données INSEE&MINEFI ainsi que les études menées par le CCF et la BNP.
[...] La hausse des salaires est aussi freinée par le manque de dynamisme du marché du travail mi 2004). Une confiance fragile sur les marchés monétaires. Cette fragilité a été confortée par les élections présidentielles en novembre Toutefois, la forte croissance de la demande intérieure encourage un courant soutenu d'importations. À la suite des élections, les décisions de politique budgétaire et l'atterrissage plus ou moins brutal de l'économie seront déterminants pour l'orientation du dollar. Ceci étant la croissance reste très soutenue avec un taux de pour 2004, ce qui s'explique entre autres par des gains de productivité importants et un assainissement des finances des entreprises américaines. [...]
[...] Ainsi la CCF et l'INSEE prévoient une croissance stable par rapport à 2004 à 2,5%. Nous analyserons les perspectives de croissances de l'économie par rapport aux différents piliers qui la composent, des liens parfois évidents pouvant êtres tissés entre ces parties (par exemple investissement des entreprises et consommation des ménages). Les Trois principaux piliers de l'économie étant la consommation des ménages (LE pilier majeur), l'investissement public et des entreprises, et le commerce extérieur Consommation des ménages : Pour l'INSEE, le rebond amorcé au premier semestre 2004, devrait continuer en 2005 et la consommation des ménages poussée par l'accélération du pouvoir d'achat devrait constituer un des principaux moteurs de la croissance à l'horizon 2005. [...]
[...] Ce résultat qui peut sembler paradoxal par rapport à la relative cherté du pétrole s'explique notamment par le retard des répercussions de la montée des prix du pétrole sur les produits manufacturiers qui ne devrait commencer à se faire sentir qu'après 2005. De plus, toujours d'après les deux études, les postes services et tabac à l'origine de 80% de l'inflation en 2004 devraient largement se stabiliser en 2005. Ces prévisions sont en accord en partie avec les analyses de Phillips (relation néo-Keynésienne) qui liaient l'inflation au taux de chômage. En effet on prévoit à la fois une baisse de chômage modéré et une inflation relativement mesurée. [...]
[...] CCF Les prix des matières premières et du pétrole ont subi une forte hausse liée à celle de la demande mais aussi à la spéculation amplifiée par les tensions géopolitiques internationales. Tous les facteurs géopolitiques mais aussi sociaux et climatiques se sont combinés pour alimenter cette hausse. Ainsi, le cours du pétrole se situait au-dessus de 45$/b début octobre 2004. Seul le retour au calme pourra permettre au prix du pétrole de revenir vers 28/30$/b, prix plus conforme à l'équilibre offre-demande, supérieur à celui des années 1990 compte tenu de l'augmentation de la demande asiatique. [...]
[...] L'année 2004 marquerait la reprise des exportations, poussées par l'accélération de l'activité en Europe et en Amérique du Nord, qui stimulerait la demande mondiale En 2005, elle serait légèrement plus dynamique encore la poursuite de l'accélération de l'activité en Europe en 2005 faisant plus que compenser le ralentissement attendu aux États-Unis et en Asie. Après avoir très faiblement crû trois ans d'affilée, les importations augmenteraient fortement en 2004 et en 2005 sous l'effet du dynamisme de la demande intérieure, de la force de l'euro et de la reprise des exportations. CCF Pour la première fois depuis le début des années 1990, le volume des importations est supérieur à celui des exportations. La balance commerciale est donc déficitaire, et ce depuis le printemps 2004. [...]
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