Au XVIIIème siècle, la France est mise à l'écart par l'Angleterre, qui possède des privilèges notamment avec l'Espagne, les Antilles, et à partir de 1713, l'Amérique du nord. Cependant, la France a, par rapport à l'Angleterre, des atouts : sa puissance démographique, sa richesse nationale et son revenu, qui fait le double de l'Angleterre.
Au XVIIIème siècle, on assiste également au déclin de la Hollande, qui était pourtant le centre de l'économie monde au XVIIème siècle.
En 1715, l'économie française montre des signes de reprise, le rattrapage agricole y contribue. C'est également les débuts du démarrage de l'économie portuaire, et dans la draperie on assiste à la reprise du secteur de la draperie. Dans le commerce maritime, le circuit prometteur en devenir est sans conteste les Antilles.
Par ailleurs, les personnes qui ont étudié cette partie de notre histoire ont essayé de comparer l'économie française et anglaise. Ainsi, on peut noter que la France et l'Angleterre ont approvisionné l'Espagne au XVIIIème siècle. Cependant, le monopôle de la Méditerranée est sans conteste attribué au port de Marseille.
Est-ce qu'on peut parler de dynamisme de l'économie française ?
[...] La dynamique industrielle française est bien réelle, même si en Angleterre, c'est l'essor des industries de pointe. Le déclin des secteurs industriels a été compensé par la dynamique des industries nouvelles. Le tout étant servi par la croissance des littoraux. Les investissements en capitaux sont très importants en industrie de pointe : métallurgie, verrerie. La noblesse d'affaire a des contours sociologiques flous et hétéroclites, et possède les capitaux nécessaires pour investir et développer. Il y a une fascination pour l'Angleterre. [...]
[...] Conclusion La France possède des possibilités et des capacités d'innovation avec une multiplication assez forte entre innovation technique et application de cette innovation. Il y a contraction générale des marchés due aux mauvaises récoltes. Bibliographie - Gérard Klotz, Politique et économie au temps des Lumières Presses Universitaires de Saint-Etienne - Olivier Chaline, La France au XVIIIe siècle Belin - François Bluche, La vie quotidienne de la noblesse française au XVIIIe siècle Hachette - Pierre Goubert, Les français et l'Ancien Régime, La société et l'Etat Armand Colin, 2001. [...]
[...] Ainsi, on peut noter que la France et l'Angleterre ont approvisionné l'Espagne au XVIIIème siècle. Cependant, le monopôle de la Méditerranée est sans conteste attribué au port de Marseille. Est-ce qu'on peut parler de dynamisme de l'économie française ? I La croissance française au XVIIIème siècle Au XVIIIème siècle, on peut noter un profond décalage entre l'économie dynamique dans certains secteurs (le textile par exemple) et une sorte de tradition (l'agriculture enfermée par exemple qui n'autorise que peu d'éléments pour l'innovation). [...]
[...] Une école de chimie est créée par Jean Claude Chaptal. Conclusion : La multiplication des défrichements va occasionner le fait de nourrir la population. Ils sont encouragés par une série d'édits royaux dans les années 1760, ainsi que l'assèchement des marais qui vont donner des terres très fertiles. La culture spéculative tourne autour de la vigne, qui supplante la culture du blé et des prairies. Les extensions des cultures en vigne sont multipliées par 70% à Bordeaux, ainsi qu'en Languedoc ou en Champagne. [...]
[...] On assiste également à l'introduction de la vision physiocratique qui prône la prospérité de l'agriculture, dans laquelle les propriétaires fonciers ont une grande part. Au XVIIIème siècle, l'agriculture est prospère cependant : le monde agricole peut s'approvisionner en ville et relancer la dynamique intérieure. François Queynet critique par ailleurs le mercantilisme en utilisant l'Encyclopédie, il y rédige en 1757 l'article grain. Son analyse repose sur un circuit macroéconomique : le capital investit dans le foncier entraîne un dynamisme, ainsi qu'une hausse du revenu national. Il privilégie la classe productive : les propriétaires maîtres de la rente foncière. [...]
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