Il est effectivement incontestable que l'on a actuellement tendance à parler de plus en plus d'un "déclin français" (chômage, perte de compétitivité dans le monde, manque de Recherche et Développement…) ; néanmoins, l'économie française demeure une grande puissance économique mondiale et par conséquent européenne. Après la création de l'Union Européenne en 1992, de nombreux élargissements ont été entérinés comme l'adhésion en 1995 de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède et en 2004, de dix nouveaux pays situés principalement en Europe Centrale et Orientale : Pologne, Lettonie, Lituanie, Estonie, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Hongrie, Malte, Chypre.
Ainsi, nous comprenons ici tout l'enjeu du sujet dans le sens où ces derniers élargissements ont suscité de nombreuses tensions. En effet, alors que l'adhésion en 1995 de pays plutôt riches n'avaient posé aucun problème ; les adhésions de mai 2004 sont tout à fait différentes. On peut se demander alors pourquoi avoir élargi l'Union Européenne à ces nouveaux pays qui semblent, à première vue, plutôt en contradiction avec la volonté de construire une grande puissance économique mondiale capable de rivaliser avec le géant américain. Mais c'est ici l'explication politique plutôt qu'économique qu'il faut prendre en considération ; en effet, c'est essentiellement la volonté de réintégrer un "occident dérobé" par Staline qui justifie cet élargissement. Ces pays sont effectivement bien des pays historiquement culturellement et sentimentalement européens. Cet élargissement remet alors ici en cause le sens de l'Europe ; constitue-t-il un pas de géant ou finalement n'est-il qu'une fuite en avant?
[...] Il convient de voir ici que deux perspectives s'offrent désormais à l'Union Européenne : continuer à s'élargir (Vers la Turquie ou marquer une pause dans ses élargissements pour approfondir son organisation et préciser son sens (Marché ? Modèle ? Ou système Dès lors, comme tous les choix de l'Union européenne, celui-ci devrait sans doute avoir un impact sur l'économie française, il convient donc de l'analyser. L'intégration de la Turquie (augmentation du marché) et les effets du dernier élargissement sur le long terme Il convient ici de se demander si l'intégration de la Turquie ne pourrait pas, comme l'intégration des PECO favoriser l'économie française. [...]
[...] Ainsi, nous comprenons ici tout l'enjeu du sujet dans le sens où ces derniers élargissements ont suscité de nombreuses tensions. En effet, alors que l'adhésion en 1995 de pays plutôt riches n'avaient posé aucun problème ; les adhésions de mai 2004 sont tout à fait différentes. On peut se demander alors pourquoi avoir élargi l'Union européenne à ces nouveaux pays qui semblent, à première vue, plutôt en contradiction avec la volonté de construire une grande puissance économique mondiale capable de rivaliser avec le géant américain. [...]
[...] Des politiques de moins en moins favorables pour l'économie française Une nouvelle définition du budget européen à l'avantage des pays de l'Europe de l'Est. Les dépenses de l'UE ont augmenté : Dépenses agricoles dans le cadre de la PAC des dépenses); Dépenses de Cohésion des dépenses): fonds structurels FEDER, FSE, FEOGA-O L'élargissement de l'UE à 25 pose problème avec une ponction plus forte sur ces fonds: ainsi les nouveaux entrants seraient les premiers bénéficiaires du budget, mais les derniers contributeurs. [...]
[...] Affirmer sa technicité Prenons ici l'exemple de l'euro, réussite politique incontestable donnant aux Européens la conscience d'appartenir à une même communauté, mais limite économique. En effet, l'euro n'est bien une monnaie européenne mais en aucun cas internationale dans le sens où elle ne représente que 13% des réserves mondiales contre 68% pour le dollar et environ 20% des échanges mondiaux. De même, en matière de nouvelles technologies, nous demeurons encore loin du savoir-faire américain ; notons même que le relai a été pris par les Indiens et la Chine dans nombreux domaines. [...]
[...] Les records récents doivent beaucoup aux méga fusions qui permettent de conquérir rapidement des parts de marché dans un environnement de plus en plus concurrentiel et d'acquérir des brevets ou des réseaux de distribution. Les entreprises françaises sont présentes dans plus de 135 pays dans le monde, les pays de l'Union européenne rassemblant plus de 50% des effectifs employés à l'étranger. Dans le même temps, la France est devenue une terre d'accueil d'IDE, dont les flux dépassent les 40 milliards de dollars. [...]
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