La multiplication des départs anticipés à la retraite associés à des embauches de salariés plus jeunes répond aux besoins dans des qualifications nouvelles des entreprises. La qualification correspond aux compétences des salariés comme aux qualités nécessaires pour occuper un poste.
La qualification reconnue dans une entreprise est donc un compromis entre l'entreprise qui veut reconnaître le minimum des compétences, puisque c'est la base de la rémunération, et le salarié qui souhaite faire reconnaître des qualités très larges, même celles qui ne sont pas explicitement utiles sur le poste de travail qu'il occupe (...)
[...] se multiplient, amoindrissant ainsi fortement la productivité de entreprises. Les entreprises se voient alors obligées de mettre en place de nouvelles formes d'organisation du travail, dont le travail est bien plus qualifié, afin de motiver davantage les travailleurs en les responsabilisant davantage, en leur accordant davantage d'autonomie . Tout ceci pour rétablir la productivité perdue. C'est ainsi qu'on assiste au développement des cercles de qualité, l'enrichissement et l'élargissement des tâches, l'apparition des groupes semi-autonomes de travail, et surtout au toyotisme. [...]
[...] En effet, le système fordiste, fondé sur une standardisation des produits de qualité moyenne apparaît alors complètement en porte à faux avec cette demande instable et différenciée, au niveau national et international. C'est pourquoi les formes d'organisation du travail toyotiste, fondées sur une différenciation des produits et une parfaite adaptabilité aux variations de la demande (grâce au principe du juste à temps), doivent être mises en place. Or, ces formes d'organisation du travail reposent sur des emplois hautement qualifiés, et les travailleurs ne doivent pas être spécialisés mais au contraire être polyvalents. [...]
[...] La dualisation du marché du travail qui semble toucher une majorité de pays développés n'est pas sans poser des problèmes, en terme de cohésion sociale : Faut-il flexibiliser davantage le travail, comme le préconisent les libéraux, pour relancer la croissance et l'emploi ? Ou bien au contraire, les pouvoirs publics doivent-ils intervenir davantage pour protéger chômeurs et travailleurs peu qualifiés, pour garantir la cohésion sociale et soutenir la demande dans une optique keynésienne ? La question reste encore aujourd'hui posée. [...]
[...] Transformations des organisations du travail : Fordisme/ Taylorisme Introduction : La multiplication des départs anticipés à la retraite associés à des embauches de salariés plus jeunes répond aux besoins dans des qualifications nouvelles des entreprises. La qualification correspond aux compétences des salariés comme aux qualités nécessaires pour occuper un poste. La qualification reconnue dans une entreprise est donc un compromis entre l'entreprise qui veut reconnaître le minimum des compétences, puisque c'est la base de la rémunération, et le salarié qui souhaite faire reconnaître des qualités très larges, même celles qui ne sont pas explicitement utiles sur le poste de travail qu'il occupe. [...]
[...] Ainsi, dans bon nombre de secteurs persistent des formes d'organisation du travail tayloristes et fordistes, avec une forte division du travail. (On a ici l'idée d'une néo taylorisme) Ainsi, si le nombre d'emplois non qualifiés diminue quelque peu, celui- ci subsiste bel et bien et tend même à augmenter dans le secteur des services (avec une hausse du nombre d'employés de de 1987 à 1997). Les conditions de travail pour ces travailleurs restent donc très difficiles, et leur condition tend même à se dégrader depuis les années 1980. [...]
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