Finlande, économie, Europe, URSS, intégration européenne, union européenne, zone Euro, agriculture, commerce du bois, pétrole, Suède, concurrence, marché commun
L'économie finlandaise, d'une société rurale, reposant majoritairement sur le commerce du bois brut à la société actuelle, connue pour son avancement dans les nouvelles technologies. Comment le remboursement des dommages à la Russie après la seconde guerre mondiale a boosté l'ingénierie finlandaise, comment la Finlande a-t-elle navigué entre URSS et Union Européenne en sachant jouer sur les deux tableaux jusqu'à la fin de la guerre froide. Comment un pays avec un État Providence peut-il faire face à la concurrence des nouveaux entrants européens...
[...] Le marché financier finlandais est petit, ses acteurs peuvent désormais contracter des emprunts à l'extérieur sans craindre des variations dans les taux. Un important pourcentage du commence finlandais se fait avec l'Europe mais deux tiers se fait avec des pays extérieurs (aux devises différentes). Les meilleurs partenaires commerciaux de la Finlande sont le Royaume Uni et la Suède. Les chocs asymétriques peuvent représenter une menace pour la Finlande, plus que pour les autres pays de l'union européenne au sens où elle possède une structure économique atypique. [...]
[...] Des biens de peu de valeur ajoutée (tels que le bois brut) représentaient la majeure partie des exportations, très importantes pour le pays (qui n'hésitait pas à jouer sur les taux de change pour l'encourager). En 1938, la Finlande est 8ème pays le plus riche d'Europe (en PIB par habitant). Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'économie se focalise sur la production d'armes, de bien de première nécessité et de nourriture. Après la guerre, le pays se libéralise (dérégulation). La société reste agricole et les exportations toujours très centrées sur le bois des exportations). [...]
[...] Un accord de libre échange est mis en place. En 1959, la Finlande signe l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce. En 1957, on assiste à la création du "Club d'Helsinki", les exportations finlandaises reçoivent désormais le même traitements que celles des autres pays, mais la Finlande est toujours autorisée à imposer des restrictions sur les importations. En 1960, avec la création de l'AELE (Association Européenne de Libre Échange), sans vocation à devenir une union douanière, la Finlande peut enfin se joindre aux autres pays européens. [...]
[...] La majorité des pays membres se tournent vers leurs problèmes intérieurs et la construction européenne stagne. En 1973 l'Europe s'agrandit, avec l'entrée du Danemark, de l'Irlande et du Royaume Uni. Deux des principaux partenaires commerciaux de la Finlande sont désormais dans l'union. Assurer la position de la Finlande sur le marché européen est donc de plus en plus primordial, mais l'entrée totale dans la communauté est toujours politiquement impossible. En 1974 il est décidé d'un accord de libre-échange avec la Communauté Économique Européenne. [...]
[...] Tout le monde souhaitait vendre ses Markkas, puisque personne ne croyait le gouvernement qui tentait de promettre qu'il n'y aurait pas d'autres dévaluations. La Markka a été laissée flottante, de 1992 à 1995 et a perdu Toutes les compagnies qui avaient contracté des prêts étrangers firent faillite. Cependant, avec une telle dévaluation, les exportations remontèrent. Ainsi, en 1994 la Finlande connaît de nouveau la croissance économique. De nos jours Auparavant, les salaires et charges liées étaient fixés par "négociations centralisées", discutés au niveau national, avec le gouvernement agissant en modérateur, offrant des avantages poussant les participants à trouver un arrangement. [...]
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