L'économie normative est l'étude de la manière de satisfaire au mieux les besoins des hommes vivant dans une société nommée. Elle dicte donc les règles à suivre pour atteindre la situation la plus satisfaisante. L'économie normative correspond ainsi à l'économie politique qui dit ce qu'il faut faire à l'inverse de celle qui observe et analyse ce qu'il se passe. Certains aspects de l'économie sont justement fondés sur cet aspect normatif : en tentant de parvenir toujours à un équilibre, des organismes ont été créés afin de dicter les normes qu'il fallait respecter. De même, en théorisant les comportements des individus, la micro économie décrit le comportement rationnel que celui-ci doit adopter pour maximiser l'utilité, le profit ou le rendement.
Mais, est-il possible que l'économie ne soit que normative ? Est-il possible que l'économie puisse avoir le titre de science en dictant ce qui doit être sans se soucier de ce qui est ?
[...] L'économie est-elle forcément une science normative ? L'économie normative est l'étude de la manière de satisfaire au mieux les besoins des hommes vivant dans une société nommée. Elle dicte donc les règles à suivre pour atteindre la situation la plus satisfaisante. L'économie normative correspond ainsi à l'économie politique qui dit ce qu'il faut faire à l'inverse de celle qui observe et analyse ce qu'il se passe. Certains aspects de l'économie sont justement fondés sur cet aspect normatif : en tentant de parvenir toujours à un équilibre, des organismes ont été créés afin de dicter les normes qu'il fallait respecter. [...]
[...] L'économie positive n'est pas la science de ce qui doit être mais de ce qui est. Elle cherche à observer et à analyser le comportement des individus et à partir d'eux d'établir des théories. En économie positive ce sont les individus qui attachent des valeurs à leurs décisions et non l'inverse. Pour commencer, Friedman montre qu'il est inapproprié de combattre la scientificité de l'économie sous prétexte qu'elle est irréaliste car même en science physique, toutes les hypothèses ne sont pas vérifiables. [...]
[...] On ne peut donc pas dire que tout se passe comme si l'individu fait des calculs puisque précisément il n'en fait pas : bien au contraire, il crée une nouvelle réalité, une nouvelle donne. Et c'est cette donne que l'économie positive veut analyser. En partant de ce constat, nous pouvons affirmer que ce ne sont plus les objectifs qui modèlent l'entrepreneur tant décrit, mais c'est l'entrepreneur qui détermine les objectifs. Les objectifs qu'il fonde sont censés être cohérent avec l'univers qu'il a créé en fonction de ses capacités, des informations dont il dispose et de ses propres normes et valeurs. Il ne faut donc plus voir l'économie comme une dictée de normes. [...]
[...] L'économie qui suivrait un modèle de micro économie normative ne peut donc pas être utile à ses yeux également à cause de cette raison. Prenons à présent le cas des externalités. L'exemple généralement utilisé pour traité de cette défaillance du marché est la pollution : une activité d'un agent A (une usine par exemple) nuit aux autres agents (pêcheurs qui se trouvent confrontés à un amoindrissement du nombre de poissons dans la rivière où sont déversés les déchets de l'usine). [...]
[...] L'efficacité économique de cet agent dépend à présent de son rapport aux autres. Sa rationalité dépend de sa cohérence avec l'univers qui l'entoure. Dans l'économie positive, un choix n'est cohérent que lorsqu'il prend en compte non seulement les objectifs à atteindre mais aussi l'environnement dans lequel cette décision est prise (à l'inverse de l'économie normative qui ne tenait pas compte de l'environnement et des habitudes locales). Friedman donne l'exemple des vendeurs de blés : si la couleur des yeux des vendeurs de blés peut avoir une influence sur le comportement des acteurs, alors il faut prendre en compte ce facteur. [...]
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