Économie de l'environnement, exposé de 24 pages en économie
Avec la civilisation industrielle, la détérioration de l'environnement entre dans une ère nouvelle et change de dimension, tant au niveau des quantités que de la qualité. En effet, les qualités de rejets deviennent très importantes et il ne s'agit plus de simples pollutions localisées d'origine biologique, mais de rejets de produits de synthèse, de métaux qui ont la propriété de s'accumuler. La détérioration de l'environnement, devenue une réalité, change enfin de portée géographique : d'un caractère local elle devient international.
I- Biens environnementaux ou biens publics : manifestations de l'approche et impacts sur la nature.
II- Bien environnementaux ou biens privés : mode opératoire de l'approche et impacts sur la protection de la nature
[...] Dans certains cas se sera le pollueur, dans d'autres cas le pollué. Les uns paieront pour avoir le droit de polluer, les autres pour avoir le droit de ne pas être pollués. Ce prix a une signification sociale : il indique la limite que l'ensemble des consommateurs et des producteurs est disposé à reconnaître pour l'usage des biens environnementaux comparativement aux autres biens. Ce raisonnement appelle quelques clarifications: QUI DEVRAIT POSSEDER LES OCEANS ? A cette question on répondra: ceux qui tirent la plus grande valeur ajoutée de l'usage des océans. [...]
[...] -Quelles peuvent être les limites de ladite approche ? - Et quels sont les aménagements susceptibles d'application à cette approche en vue d'un mieux-être de l'environnement et, par voie de conséquence, des vies qui en dépendent ? Tels sont les questions que soulève le thème : droit de propriété et dégradation de l'environnement. Pour bien répondre à ces interrogations il convient d'examiner d'une part, les manifestations et les impacts sur la nature de la gestion de l'environnement selon l'approche biens environnementaux ou biens publics et d'autre part, le mode opératoire ainsi que les impacts sur la protection de la nature de l'approche biens environnementaux ou biens privés Biens environnementaux ou biens publics : manifestations de l'approche et impacts sur la nature. [...]
[...] XVème Université d'Eté de la Nouvelle Economie au 28 août 1992, Aix-en-Provence, L'écologie de marché. Idem Ibidem La notion de coûts de transaction a été développée par O. Williamson. Les coûts de transaction sont les coûts du marché, c'est-à-dire les coûts du contrat, les coûts de négociation ou de face à face. Ces coûts du marché peuvent être réduits en internalisant les transactions (contrats de fournisseurs à long terme, contrats de CDI) mais engendrent en échange des coûts de surveillance destinés à réduire l'opportunisme des agents. [...]
[...] RAWLS, dans la théorie de la justice montre, à sa manière, qu'une société efficace est une société qui garantit l'amélioration du bien-être collectif, compris celui des pauvres, quelque soit l'écart éventuellement croissant des revenus) sous réserve du respect de conditions ou principes fondamentaux, dont notamment : Le principe d'égale liberté (droit identique pour tous aux libertés fondamentales) ; le principe d'égalité des chances (les possibilités doivent être équitables pour tous). Cette conciliation de la liberté individuelle et de l'efficacité du marché repose sur le principe de la liberté. La propriété est donc soumise à ce principe supérieur mal garanti. Il s'en suit que le droit de propriété privée ne garantit pas de façon absolue la protection de l'environnement. Il n'est qu'un gage de protection relative des ressources naturelles. [...]
[...] Il n'existe pas de marché pour la qualité de l'environnement. Les valeurs auxquelles la société attache du prix telle que la pureté de l'air, la beauté des paysages, et la diversité des ressources biologiques ne peuvent s'acheter ni se vendre sur les marchés. Les individus ne sont pas encouragés à réduire leur consommation des ressources, et encore à investir dans leur préservation ou leur croissance. Nombre de biens et de services offerts par la nature ne coûtent rien ou presque à leurs utilisateurs en dehors de l'effort de la collecte, par exemple, la coupe de bois de chauffage dans les forêts domaniales, la pêche de poisson dans la mer ou la chasse au gibier sauvage. [...]
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