L'image de la mer qui se retire n'est pas seulement une métaphore d'Armand Lanoux qui a donné son titre à un roman, couronné par le prix Goncourt en 1963. C'est aussi une parabole fréquemment utilisée par les économistes, depuis les libéraux écossais, qui y ont recouru pour illustrer l'ajustement de l'offre à la demande, jusqu'aux financiers de notre temps, qui l'évoquent pour rendre compte de l'immense découvert, au propre et au figuré, provoqué par la crise dans laquelle nous vivons actuellement au coeur des préoccupations du système financier international (...)
[...] Sans elle, l'économie planétaire ne retrouvera pas aisément son dynamisme. Et le Trésor américain aura du mal à retrouver des recettes fiscales pour rembourser sa dette et en payer les intérêts. La monnaie américaine se déprécie donc par rapport à toutes les autres, sauf deux : la livre sterling britannique, principalement à cause du piètre état des finances britanniques, et le yuan chinois, car les autorités maintiennent volontairement une parité fixe avec le dollar, pour ne pas renchérir leur produits sur le marché américain. [...]
[...] On a pensé pouvoir continuer indéfiniment à tirer de fantastiques revenus autour de la spéculation de l'immobilier, mais ce n'est qu'à l'explosion d'une bulle spéculative que l'on comprend que plus l'attrait aux gains est grand peu éthique et plus la chute et les conséquences sont désastreuses. La dissémination d'actifs toxiques au sein de produits jugés sûrs a joué le rôle d'une veritable bombe à retardement. A l'explosion de la bulle immobilière, tous les actifs relatifs à celle-ci, les subprimes, ont détérioré la solidité des actifs jugés comme sûrs et miné la confiance des différents partis. [...]
[...] La hiérarchie de la géofinance est sans cesse contestée. L'hégémonie de la superpuissance américaine sur l'économie mondiale aidée de ses fidèles lieutenants occidentaux, commence à ne plus avoir de sens aux vues d'une part, de l'emprise sans cesse croissante de la Chine sur l'économie américaine et le rachat massif de ses obligations émises, puis d'autre part, l'importance sans cesse croissante des pays émergents, tels que l'Inde ou le Brésil ou encore une fois la Chine qui est tout de même la troisième puissance mondiale mais dont le poids sur la politique financière mondiale peine encore à être pris en considération. [...]
[...] L'intégration économique globale s'est intensifiée, ce qui devrait avoir pour effet d'accroître la répercussion des chocs. Enfin, la crise financière et le resserrement des marchés de crédit sont de nature à accentuer ces mécanismes de contagion Les dégâts de la crise financière : le cas espagnol Après dix ans de dynamisme économique, la croissance espagnole qui plafonnait à pendant décennie, soit bien au dessus de la moyenne de la zone Euro à commence à s'essouffler sérieusement et ce retournement brutal semble inquiéter le pays. [...]
[...] Des décisions ont communément été prises au G20 pour sortir de la crise, purifier et solidifier le système financier international. Concernant les réglementations qui régissent les instituts financiers, les avis sont encore mitigés, la France voulant légiférer au sujet des bonus des traders alors que les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont encore réticents à ce sujet. Les banques américaines ont récemment réalisé des bénéfices records et promis des bonus monstres de 140 milliards de dollars à leur traders. Ces bénéfices records ont été obtenus grâce à des transactions hautement spéculatives, on se demande alors si les banques ont pris des leçons de la crise et si elles agiroTnt de manière raisonnée et éthique. [...]
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