Le XXe siècle a été le siècle de la croissance ce qui est lié au progrès dans la productivité. Mais il y a eu aussi des périodes spécifiques de croissance avant 1914 (belle époque) mais aussi dans les années 1920 appelées Roaring Twenties (États-Unis) et années folles (France). Puis on a les 30 glorieuses sans compter la question de la période récente qui pose problème car après la crise de 1973 on a une croissance (...)
[...] Enfin la consolidation du droit syndical. D'autres pays vont aller moins loin : l'Allemagne de l'Ouest : une politique économique dirigée par L.Erhard qui est plus libérale. Cela est vu comme une réaction au nazisme. Cela n'empêche pas de 1948 à 1951 la mise en place de la Socialmarkwirtshaft : l'économie sociale de marché. C'est le fait que dans les grandes entreprises on a un représentant des syndicats dans le directoire de l'entreprise et la création d'un conseil de surveillance où on a des représentants des syndicats et de l'autre côté des représentants des actionnaires, cela pour surveiller l'action de la direction. [...]
[...] Or, divine surprise, après la reconstruction, la croissance continue à un niveau jamais vu. 1944-1950 : une reconstruction effectuée sur des bases nouvelles > la situation en 44-45 A la fin de la deuxième guerre mondiale situation catastrophique. Or, seulement dans certains pays : Europe et Japon. Les villes sont détruites, les infrastructures atteint, il n'y a plus de transport. On a un vieillissement de l'appareil productif : la production a baissé. Exemple : en France elle baisse de entre 1939 et 1945. [...]
[...] La conséquence : l'autofinancement qui dominait avant 1914 ne suffit plus. D'où le développement marché boursier surtout aux États-Unis. Et aussi le développement de la capitalisation internationale, on voit augmenter les investissements extérieurs. Mais les capitaux flottants : capitaux qui vont sur les marchés en fonction des investissements possibles et des profits espérés :-phénomène spéculatif et économie plus interdépendante et favorisant les grandes entreprises. Le mouvement de concentration se poursuit et s'accentue, même la France est touchée (1928, formation Rhône-Poulenc par l'union de la société chimique des usines du Rhône avec le groupe Poulenc frère pour former un grand groupe chimique). [...]
[...] Conclusion 30G : la croissance exceptionnelle des 30 glorieuses débouche sur certains déséquilibres qui rendent (sans qu'on s'en rende compte) l'économie vulnérable. Mais cela ne remet pas en cause le fait qu'on ait connu une période exceptionnelle. Conclusion générale : la croissance a marqué le XXe siècle. Elle apparaît liée à la productivité est donc souvent à la substitution du capital au travail. Les grandes périodes de croissance du XXe siècle, son liée à des stades différents de l'évolution du capitalisme : -concurrentiel dans les années 20 (à tendance oligopolistique). [...]
[...] Ou bien un chômage faible avec de l'inflation. Les gouvernements à la fin des années 60 ont eu tendance à choisir un peu inflation de manière à avoir le plein-emploi. L'inflation peut être vue comme un avantage : -facilite le crédit -facilite la demande -facilite les arbitrages sociaux -intéresse les emprunteurs car inflation permet de rembourser plus facilement. Aparté sur la courbe de Philips : avec la crise problème est que l'on a inflation + chômage ce qui semble donner raison à Friedman qui contestait l'existence du dilemme. [...]
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