On a aujourd'hui de plus en plus d'investissements dans les industries de haute technologie. L'utilisation d'une main d'œuvre hautement qualifiée augmente et donc les gains en productivité augmentent en parallèle. Les entreprises cherchent encore à savoir comment intégrer ces connaissances et les nouvelles technologies qui vont avec. Les investissements en R&D sont de plus importants. Il en est de même pour la formation ou encore l'enseignement. On trouve également de nouvelles organisations au sein des entreprises. Les entreprises prennent réellement conscience que le savoir en technologie et en capital humain est désormais une priorité pour le développement économique. On peut voir l'importance du savoir avec un seul chiffre : 50% du PIB de la plupart des grandes économies mondiales vont aujourd'hui dans des domaines qui concernent la connaissance.
[...] Cela se fait par l'observation, l'imitation et l'échange de pratiques et d'expériences. A ce stade on en reste au savoir tacite. - La formalisation où vont être utilisés des outils de communication pour atteindre le savoir explicite. - L'intériorisation qui représente la capitalisation et l'assimilation de l'information. - La combinaison qui permet la création de nouvelles connaissances. On constate dans ce modèle que l'information est importante mais l'information ne fait pas tout. Il ne faut pas confondre information et connaissance. [...]
[...] Dans une économie fondée sur la connaissance, les indicateurs ne doivent pas se limiter à mesurer l'apport des connaissances, mais mesurer les stocks et les flux, les taux de rentabilité et les réseaux de distribution. L'économie de la connaissance s'installe donc progressivement dans le paysage économique mondial. C'est l'économie principale du nouveau paradigme qui se met en place en lieu et place d'une économie industrielle. La valeur ajoutée que fera une entreprise ne se fera plus sur la production mais sur l'innovation. L'économie de la connaissance est donc un facteur capital pour la croissance économique et pour rester compétitif. [...]
[...] Le critère des dépôts de brevets confirme la concentration régionale mais l'amplifie davantage. Dans ce cadre-là, on peut définir la connaissance de tacite. La diffusion de la connaissance se fait par apprentissage collectif, par des interactions fortes donc à proximité. Il reste très dur de comparer les pays en termes d'innovation et de les classer. La propension à innover chez les entreprises est la proportion d'entreprises réalisant un certain chiffre d'affaires en produit nouveaux ou nettement modifiés introduits entre 1998 et 2000. [...]
[...] Nous allons voir la situation de la France dans l'économie de la connaissance d'un point de vue macroéconomique. Nous allons, dans cette partie, comparer la France avec d'autres pays comme le Japon et les Etats- Unis. Cette comparaison va se faire à travers les différents investissements qui entrent dans le mécanisme de création d'innovation : les activités de Recherche & Développement. La France se situe en bonne position en ce qui concerne son personnel de R&D. En effet, sa part d'employés, tous secteurs confondus, était en moyenne supérieure à celle de l'UE en 1998. [...]
[...] Nous allons donc voir qu'est-ce que l'économie de la connaissance, ce qu'elle apporte réellement et comment se diffuse la connaissance. Nous allons ensuite nous pencher sur le cas de l'économie de la connaissance en France pour ensuite comparer cela avec d'autres pays à travers le monde. Pour l'entreprise, qu'est ce que signifie l'économie de la connaissance ? Quel est le plus pour l'entreprise dans la connaissance ? Comment évaluer tout cela ? Tout d'abord, la connaissance est une ressource stratégique non épuisable pour l'entreprise. [...]
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