Dissertation d'économie de niveau BTS CGO 1ère année sur la concurrence. La concurrence est-elle toujours bonne pour l'économie ? Que représente véritablement la concurrence, puis quelles sont ses limites par rapport à l'économie ?
[...] Les offreurs se trouvent ainsi en concurrence par rapport aux consommateurs, et réciproquement les consommateurs se disputent pour accéder aux offres limitées. Il existe la concurrence pure et parfaite un modèle de la théorie économique de l'école néoclassique décrivant un marché dans laquelle aucun producteur ni consommateur ne dispose d'un pouvoir sur la fixation des prix ou sur les décisions des autres acteurs, et que tous les acteurs ont accès à la même information, ce qui suppose une égalité des positions à l'origine de la relation marchande. [...]
[...] La mobilité des facteurs de productions n'est pas toujours parfaite, en effet, les salariés ne peuvent pas toujours se déplacer facilement quand une entreprise déménage. De même pour les locaux d'un bâtiment. La concurrence réelle est très différente de la concurrence théorisée par les néo-classiques puisque les critères énoncés ne sont pas satisfaits dans les situations réelles. Il en découle trois attitudes possibles: la concurrence pure et parfaite, surtout si on la complète par l'étude de la concurrence imparfaite, est une approximation acceptable de la concurrence réelle. [...]
[...] C'est la position la plus généralement soutenue par les économistes néoclassiques. En conclusion nous pouvons dire que la concurrence pure et parfaite est une construction imaginaire trop éloignée de la réalité pour qu'on puisse en tirer des conséquences concrètes, et son étude est donc sans intérêt scientifique. C'est la position de l'école autrichienne. La concurrence pure et parfaite est une utopie, qui doit être remplacée par une planification centralisée ou au minimum une régulation forte. C'est la position des marxistes et des écoles de pensée qui s'y rattachent. [...]
[...] Si le marché intérieur permet aux entreprises de se concurrencer à conditions égales sur les marchés de tous les États membres, la politique de la concurrence, elle, est de favoriser l'économie en créant un climat propice à l'innovation et au progrès technique. Dans le cadre de l'économie de marché, la concurrence soutient cependant la réussite économique, à la fois en protégeant au mieux les intérêts des consommateurs européens et en assurant la compétitivité des entreprises, des produits et des services de l'Europe sur le marché mondial. Pourtant la concurrence à des limites et suscite la controverse. La concurrence est-elle toujours bonne pour l'économie ? [...]
[...] Après avoir vu ce qu'est la concurrence, nous allons voir ses limites face à l'économie. En ce qui concerne l'atomicité, tous les marchés ne sont pas constitués d'une multitude d'acheteurs et de vendeurs ; il existe : - des monopoles : un seul producteur pour le marché. Ce monopole peut être imposé mais il peut être aussi de fait ; - des duopoles : deux entreprises se disputent un marché ; - des oligopoles : quelques entreprises pour l'ensemble du marché ; - à cela, s'ajoutent des cartels ; Le processus de fusion-acquisition est aussi un phénomène contraire à l'atomicité. [...]
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