L'ouverture des grands magasins le dimanche en France à provoqué la colère des petits commerçants. C'est le seul jour où les petits commerçants ne sont pas en rivalité avec les grandes surfaces qui sont obligées d'être fermées. Les commerces de proximité ont en effet du mal à lutter face aux grandes surfaces. L'ouverture le dimanche des grands magasins risquerait de réduire encore un peu plus le nombre de petits magasins.
Ainsi, le commerce de détail en France est-il encore un marché de concurrence ?
Nous verrons tout d'abord que la concurrence est protégée par la loi et qu'elle subsiste dans quelques filières. Nous verrons ensuite que la concurrence n'est ni pure ni parfaite (...)
[...] Il est donc plus intéressant pour eux de s'entendre sur les prix que d'essayer de faire concurrence à ses rivaux. Face à une situation telle que celle-ci, il n'y a pas de réelle concurrence et donc aucune baisse des prix afin d'essayer de prendre des parts de marchés de ses rivaux. Aux contraires, les prix augmentent de plus en plus, des fois plus vite que l'inflation (60 millions de consommateurs fait souvent des enquêtes dans les grandes surfaces et ne peut que constater l'augmentation abusive des prix). [...]
[...] Les commerces de proximité ont en effet du mal à lutter face aux grandes surfaces. L'ouverture le dimanche des grands magasins risquerait de réduire encore un peu plus le nombre de petits magasins. Ainsi, le commerce de détail en France est-il encore un marché de concurrence ? Nous verrons tout d'abord que la concurrence est protégée par la loi et qu'elle subsiste dans quelques filières. Nous verrons ensuite que la concurrence n'est ni pure ni parfaite. Le commerce de détail est très réglementé en France afin de protéger la concurrence. [...]
[...] Le commerce de détail n'est cependant pas un marché de concurrence pure et parfaite. Une concurrence pure et parfaite doit respecter cinq critères : -la transparence des informations, c'est-à-dire que toutes les informations doivent être connues par le demandeur et l'offreur, -l'atomicité du marché, c'est-à-dire qu'il doit y avoir une multitude d'offreurs et de demandeurs, -l'homogénéité du marché, c'est-à-dire qu'un produit peut être substituable par un produit d'un concurrent, -La libre entrée, il n'y a pas besoin de licence pour enter sur le marché - la libre circulation des facteurs capital et travail. [...]
[...] Les grandes chaines tendent à se développer sur ces secteurs mais la concurrence fait par des commerces traditionnels reste forte. De plus les petits commerçants ont la réputation de vendre des produits certes plus chers mais aussi de meilleure qualité. Les consommateurs préfèreront donc pour certains produits payer plus cher mais avoir un produit plus haute gamme. De plus l'arrivée du commerce sur internet a énormément relancé la concurrence. Les consommateurs se tournent de plus en plus vers l'achat sur internet. [...]
[...] Ainsi, même si la concurrence n'est pas pure et parfaite, elle est bien réelle dans le commerce de détail en France. Les lois sont la pour assurer une situation de concurrence. Mais face à des groupes de plus en plus puissants et des petits commerçants de plus en plus rares, les consommateurs est dépendant des prix dans les grandes surfaces. Seules de nouvelles formes de consommation comme le e-commerce peuvent faire baisser les prix en grands magasins. Afin que la concurrence soit pure et parfaite, l'Etat doit-il intervenir plus dans le marché ? [...]
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