Le libéralisme s'est réimposé depuis le milieu des années 1970 et est désormais un système économique très répandu. Pourtant, à mesure que ce modèle s'étend, celui-ci est également de plus en plus contesté avec par exemple les forums sociaux à Porto Alegre. (Nairobi cette année)
Mais avant tout, il est nécessaire de définir certains termes.
Capitalisme : système économique fondé sur la propriété privée des moyens de production qui conduit à une séparation entre ceux qui les possèdent et ceux qui ne disposent que de leur travail. (pour plus de précision voir exposé de Baptiste, Constantin et François sur la définition du Capitalisme)
Libéralisme : idéologie qui fait de la liberté individuelle la valeur fondamentale de la société, reconnaissant à l'homme le droit à l'autonomie, à l'initiative, à l'épanouissement. Cette idéologie se développe notamment suite à la Révolution française de 1789.
Il existe trois types de libéralisme : Politique, Economique et Social.
Dans notre cas, nous nous intéresserons au libéralisme économique.
Libéralisme économique : doctrine selon laquelle les mécanismes du marché conduisent à l'optimum économique. (Meilleur situation économique pour l'ensemble des agents.)
Il s'exprime notamment par des mesures comme les privatisations, la déréglementation, une baisse des prélèvements obligatoires ou encore une lutte contre le déficit budgétaire et de ceux des organismes sociaux.
Ce libéralisme économique a permis au capitalisme de s'imposer comme nous le verrons. Il lui a en quelque sorte servi de guide. Mais on peut se demander si ces deux systèmes sont dissociables.
Problématique : Le capitalisme peut il se passer du libéralisme ?
[...] La fin du romantisme économique laisse donc place au prosaïsme actionnarial, dont le but n'est plus l'accumulation de capital pour l'entreprise, mais l'accumulation de profit pour l'actionnaire. Le capital n'étant plus la possession de l'entreprise, mais d'une multitude d'agents individuels non rationnels, et d'organisations financières machinalement rationnelles, le capital est déshumanisé et l'homme devient la variable d'ajustement de la cotation boursière capitalistique. Ainsi, l'économie capitaliste est dirigée par une oligarchie elle-même dirigée par une ploutocratie. Le corporate governance a donc tout d'un système médiéval féodal ; les riches dirigent les moins riches obéissent (investissent) et en contrepartie sont récompensés (dividendes). [...]
[...] Conclusion Même si le capitalisme n'a pas pu se passer du libéralisme puisque celui-ci a permis son épanouissement, il parait envisageable à l'heure actuelle qu'il puisse le faire. En effet, le capitalisme peut se passer du libéralisme, car il peut s'accommoder de tous les régimes. Pourtant, nous pensons que le capitalisme ne doit pas se passer du libéralisme, mais il ne doit pas non plus opter pour un système ultra- libéral. Nous avons vu les effets dévastateurs d'un libéralisme déréglementé sur le capitalisme. [...]
[...] Cette idéologie se développe notamment suite à la Révolution française de types de libéralisme : politique, économique et social. Dans notre cas, nous nous intéresserons au libéralisme économique. Libéralisme économique : doctrine selon laquelle les mécanismes du marché conduisent à l'optimum économique. (Meilleure situation économique pour l'ensemble des agents.) Il s'exprime notamment par des mesures comme les privatisations, la déréglementation, une baisse des prélèvements obligatoires ou encore une lutte contre le déficit budgétaire et de ceux des organismes sociaux. Ce libéralisme économique a permis au capitalisme de s'imposer comme nous le verrons. [...]
[...] Exemples : - Électricité (comparaison entre le système américain où la privatisation en Californie a été un échec et le système français nationalisé) - Banques (de nombreux conflits d'intérêts touchent ce secteur et on peut voir que la libéralisation de secteur a permis d'aider Enron dans certaines de ses malversations) Ces secteurs par exemple sont à manipuler avec précaution. L'État a également un rôle pour éviter les effets négatifs de certaines entreprises comme la pollution. Une législation est nécessaire. D'autres secteurs au contraire ne nécessitent pas forcément d'intervention de l'État et peuvent être déréglementés. Exemple de Stiglitz : Subventions aux entreprises. Pour permettre le développement de notre société capitaliste, la répartition des rôles doit donc être intelligente. [...]
[...] Au fond, c'est le capital qui intéresse Smith. Le libéralisme paraît propice au capitalisme L'idéologie de Smith amène le capitalisme à se développer. Il insiste sur l'importance de l'accumulation de capital qui ferait la richesse des nations. Or le capitalisme consacre une séparation entre les personnes utilisant les moyens de production (le travail) et ceux les possédant (le capital). Le capital est donc important pour le développement du capitalisme. Smith perçoit bien la logique globale de l'accumulation du capital et surtout son intérêt notamment dans l'investissement et la consommation de produit brut pour la société. [...]
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