A l'heure de la mondialisation, les échanges internationaux entre pays développés ne cessent de croître. Beaucoup de ces pays essaient de s'y insérer, de peur d'être laissés à l'écart des négociations commerciales. En effet, depuis longtemps, des accords tels que le GATT puis des organisations telles que l'OMC essaient de mettre en oeuvre ces coopérations, de les organiser en les réglementant. Mais les pays, tout en créant entre eux de nombreux liens, souhaitent d'abord leur propre réussite. Est-ce une bonne stratégie économique que de vouloir s'ouvrir au monde ?
Autrement dit, dans quelle mesure l'insertion dans les échanges internationaux est-elle un facteur de croissance économique pour les pays développés ? (...)
[...] Les importations sont effectivement très utiles pour produire plus dans le pays importateur : elles sont donc à double sens puisqu'elles favorisent également la production du pays exportateur. Ainsi, l'insertion dans les échanges internationaux peu relancer une économie faible. Cette insertion est donc souvent un facteur de croissance pour les pays développés car elle accroît la production par la demande, peut être favorable à l'emploi et dope les exportations. Mais elle peut aussi contraindre les politiques économiques de certains pays et font s'accroître les inégalités. [...]
[...] Le personnel licencié ne peut donc pas y trouver un débouché. Conclusion En conclusion, on peut retenir que l'insertion dans les échanges internationaux peut conduire à la croissance, l'emploi, peut relancer l'économie par l'investissement. Mais elle crée aussi une forte contrainte extérieure sur les politiques économiques et il y a interdépendance. D'autre part, elle accroît les inégalités et n'est donc pas un bon facteur de croissance. Ces discriminations sont souvent influencées par l'intervention des Etats, normalement contraire aux règles du capitalisme. [...]
[...] L'insertion dans les échanges internationaux peut sauver une économie Beaucoup de pays investissent à l'étranger. Or, de façon générale, les IDE (investissements directs à l'étranger) partant des cinq pays les plus importants de l'OCDE ont augmenté durant ces 20 dernières années. Non seulement, le processus aide les pays qui reçoivent ces investissements car des infrastructures sont créées, des entreprises se développent, des emplois sont créés, mais en plus ces pays voient aussi leur propre richesse augmenter : les échanges relancent l'économie. [...]
[...] L'insertion dans les échanges internationaux crée des inégalités Tout d'abord, elle crée des inégalités entre pays partenaires : il faut être productif, compétitif, avoir une bonne compétitivité, de faibles coûts. Les entreprises non touchées par la concurrence extérieure peuvent ne pas suivre la baisse des prix. Le coiffeur ne se soucie pas du prix de la coupe aux Pays-Bas, ce qui n'est pas le cas de l'agriculteur. Cela augmente donc les inégalités car les individus préfèrent parfois acheter étranger que national. [...]
[...] Autrement dit, dans quelle mesure l'insertion dans les échanges internationaux est-elle un facteur de croissance économique pour les pays développés ? Nous allons tout d'abord voir que cette insertion favorise la croissance et relance l'économie mais aussi qu'elle contraint les politiques des pays concernés et enfin qu'elle crée des inégalités, à tous niveaux. I. L'insertion dans les échanges internationaux des pays développés relance l'économie et augmente la croissance A. La demande extérieure dope les exportations, la production et donc l'emploi Si un pays a besoin de biens manufacturés et s'il ne peut les produire, il doit les importer. [...]
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