Ce premier chapitre commence par illustrer le contraste de l'histoire économique avec d'un côté les paysans vivant en quasi-autonomie et de l'autre une économie de marché et de capitalisme. La notion de vie matérielle est caractérisée par des éléments, des besoins devenus au cour de l'histoire des nécessités du quotidien.
L'auteur évoque depuis le XVIIIème siècle une augmentation constante du nombre d'hommes ainsi qu'une modification des frontières (...)
[...] Braudel nous définit les thermes : Capitalisme : façon dont est inséré le capital dans le processus de production. Capital : Masse de moyens aisément identifiables L'objectif étant de distinguer le capitalisme et l'économie de marché. Pour lui, deux formes de marché sont définissables : La forme A identifie : les échanges quotidiens du marché, les trafics locaux ou à faible distance : ainsi, le blé, le bois qui s'acheminent vers la ville la plus proche ; et même les commerces à plus large rayon, lorsqu'ils sont réguliers, prévisibles, routiniers, ouverts aux petits comme aux grands marchands ( ) de chariots allemands venant chercher, chaque année, le vin blanc de l'Istrie (p54). [...]
[...] Braudel développe la notion de division du travail, avec la présence de spécialisation augmentant les progrès de l'économie. Il estime que les marchands ne se spécialisent pas car aucune branche n'est suffisante pour lui. Il trouve qu'il y avait deux types d'échanges : l'un terre à terre puisqu'il est transparence et l'autre plus sophistiqué donc supérieur. Le capitalisme ne réussit que lorsqu'il ne fait qu'un avec l'Etat, il se doit ainsi d'être actif avec la société : politique, culturel, social et économique L'auteur estime que les historiens seraient opposés à la thèse de Max Weber : Le capitalisme, au sens moderne du mot, aurait été ni plus, ni moins une création du protestantisme ou mieux, du puritanisme Ainsi, le capitalisme modifie l'ordre social : d'un côté des sociétés féodales disparaissent, faisant émerger des sociétés capitalistes. [...]
[...] Ainsi, à l'époque, l'Europe se place en position de leader du marché notamment de part ses instruments et ses institutions (bourses et formes de crédit). Néanmoins, on retrouve ces éléments sur d'autres contrés tel qu'au Japon, ce qui va provoquer la mise en place d'une hiérarchie dans les économies mondes. Ce qui aura un impact dans leur économie futur. Chapitre second : Les jeux de l'échange : monnaies et villes. Dans ce chapitre, l'auteur développera les éléments de l'échange, plus précisément, l'économie de marché et le capitalisme. [...]
[...] BRAUDEL Fernand La dynamique du capitalisme 2008 Introduction : La fiche de lecture concerne La dynamique du capitalisme, de Fernand BRAUDEL, Fernand (2008), Flammarion, Collection Champs Histoire pages. Ce livre est le recueil de trois conférences données à l'université de Johns Hopkins, aux Etats-Unis, en 1977 : En repensant à la vie matérielle et à la vie économique (Chapitre Les jeux de l'échange (Chapitre Le temps du monde (Chapitre III) Thème central du livre : Dans ce livre de Fernand BRAUDEL, il développe la création du capitalisme au alentour des XIIIème XIV ème siècles jusqu'au capitalisme moderne. [...]
[...] L'auteur estime que le capitalisme utilise les hiérarchies classant les hommes au sein de la société. Ainsi, au vue de la hiérarchie de cette société mondiale, il développe deux expressions : Economie mondiale est le marché de tout l'univers selon la formule de Sismondi. Economie monde : concentrée sur une seule partie de la planète. Il s'agit d'un espace géographique limité, un pôle représenté par une ville dominante appelée capitale économique (centre) et partager en zones successives. Les économies mondes ont commencé en Europe à travers le capitalisme, puis se sont étendue à l'échelle mondiale. [...]
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