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La croissance des mouvements internationaux de capitaux est une des caractéristiques les plus marquantes de l'économie de la fin du XXe siècle : les transactions quotidiennes sur les marchés financiers s'élèvent à 1300 milliards $, les crédits bancaires internationaux atteignent plus de 1000 milliards $. Cela signifie que la libéralisation des marchés de capitaux est un phénomène en constante évolution et dans une certaine mesure irréversible. Elle a contribué à la hausse de l'investissement, à l'accélération de la croissance et à l'amélioration du niveau de vie dans bien des pays. Mais les mouvements internationaux de capitaux sont aussi devenus une source d'instabilité majeure et a entraîné de coûteuses crises financières dans plusieurs cas. Cela démontre qu'elle comporte des risques aussi bien que des avantages et qu'elle a des répercussions profondes sur les politiques économiques.
Toute la question est d'arriver à maîtriser les nouveaux risques auxquels cette finance mondiale a donné naissance.
[...] Déficits des échanges extérieurs courants en 2002 représentaient 75,5% des déficits mondiaux captant de l'épargne mondiale pour les financer Comment réguler la libéralisation internationale des mouvements de capitaux ? Création du Comité de Bâle en 1974 sur le contrôle bancaire porté par la BRI élabore des normes prudentielles = obligation faite aux banques d'immobiliser une partie de leurs fonds propres en contrepartie des risques qu'elles prennent, afin de les inciter à la prudence, censées limiter les risques pris par les grandes banques internationales. [...]
[...] Mais les mouvements internationaux de capitaux sont aussi devenus une source d'instabilité majeure et a entraîné de coûteuses crises financières dans plusieurs cas. Cela démontre qu'elle comporte des risques aussi bien que des avantages et qu'elle a des répercussions profondes sur les politiques économiques. Toute la question est d'arriver à maîtriser les nouveaux risques auxquels cette finance mondiale a donné naissance. I. La libéralisation des marchés de capitaux : une réponse aux besoins des économies Mouvement de libéralisation des capitaux Phénomène ancien, mais qui se développe après la deuxième Guerre mondiale. [...]
[...] La contagion est un des traits les plus marquants des crises financières des années 1990, le plus dangereux aussi. Le défi est donc de réguler ce risque mais difficultés au vu de la complexité de la finance mondiale. Vers de nouvelles régulations La récurrence des crises a fini par faire douter des vertus de la finance mondialisée. Même les libéraux les plus convaincus admettent désormais qu'il ne suffit pas d'une meilleure qualité de l'information et de plus de transparence pour que les marchés se régulent. [...]
[...] Flux financiers blanchis grâce aux marchés internationaux de capitaux. Les flux de capitaux (dette, investissement de portefeuille, investissement direct et placements immobiliers) d'un pays à un autre s'enregistrent au compte de capital et d'opérations financières de la balance des paiements. Les sorties correspondent aux achats d'avoirs extérieurs par les résidents, qui remboursent en outre leurs emprunts à l'étranger; les entrées sont le fait d'étrangers qui investissent sur les marchés financiers du pays d'accueil, y acquièrent des propriétés immobilières, ou accordent des prêts aux résidents de ce pays. [...]
[...] La libre circulation des capitaux est censée faciliter le bon fonctionnement des économies. Fragilité des finances internationales La complexité croissante de la finance mondiale rend son contrôle de plus en plus difficile. La complexification de la finance mondiale tient à la disparition progressive de 4 sortes de frontières : géographiques, institutionnelles (banques vendent des assurances et inversement), fonctionnelles (obligations convertibles en actions ou titres financiers mélangeant assurance et dette), sectorielles. On assiste à une fragilisation de la finance mondiale venant de 3 sources principales : incapacité à mesurer la quantité de moyens de paiement au niveau mondial, la non connaissance amplifie le risque d'être surpris par un manque de crédit. [...]
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