Coût du travail, France, réduction du cout du travail, économie de la connaissance, TVA sociale, baisse des cotisations sociales patronales
La TVA sociale ne cesse d'agiter les politiciens français depuis plusieurs mois, entre ceux qui y voient une mesure nécessaire et indispensable pour redonner à la France une compétitivité forte, et ceux qui y voient un moyen déloyal de faire peser le financement de la protection sociale sur les couches les plus défavorisées de la population, le débat fait rage. Cette réforme possède un lien direct avec l'interrogation vis-à-vis du coût du travail. La TVA sociale a pour but de baisser le coût du travail pour les entreprises françaises qui verraient le coût global de leur masse salariale diminuer, et le manque à gagner de cette baisse des cotisations sociales patronales serait répercuté sur la TVA.
[...] Le ralentissement du pouvoir d'achat va peser sur l'emploi et le chômage. En effet, les entrepreneurs ne vont pas augmenter les bas salaires de peur de perdre leur allègement de charge. On tombe dans la trappe à bas salaire qui pèse sur le pouvoir d'achat et ralentit la consommation. Il y aurait alors un effet de substitution : les entreprises vont embaucher les salariés qui bénéficient des réductions de charges au détriment des autres demandeurs d'emploi ; ainsi qu'un effet d'aubaine : les entreprises profitent des réductions de charge alors qu'elles avaient, de toute façon, l'intention d'embaucher. [...]
[...] ayant une main-d'œuvre peu qualifié, une absence de protection sociale, et donc un coût du travail minime). Cependant face à cette concurrence inégale, les pays industrialisés ne peuvent pas lutter, Pierre Noël Giraud dans L'inégalité du monde montre que l'on devrait se diriger vers une sortie par le haut en favorisant un tel degré d'innovation et de compétitivité hors-prix qui soit inaccessible aux PBSCT pays à bas salaires à capacité technologique comme la Chine, la Corée, l'Inde, etc.) Enfin, Joseph Stiglitz, économiste faisant partie du nouveau keynésiannisme a démontré l'existence d'un salaire d'efficience qui se situe au dessus du salaire théoriquement fixé par la loi de l'offre et de la demande, ce qui a pour conséquence une hausse de la productivité du salarié pour garder son emploi car le salaire est meilleur que ce qu'il pourrait obtenir ailleurs. [...]
[...] Doit-on baisser le coût du travail en France ? La TVA sociale ne cesse d'agiter les politiciens français depuis plusieurs mois, entre ceux qui y voient une mesure nécessaire et indispensable pour redonner à la France une compétitivité forte, et ceux qui y voient un moyen déloyal de faire peser le financement de la protection sociale sur les couches les plus défavorisées de la population, le débat fait rage. Cette réforme possède un lien direct avec l'interrogation vis-à-vis du coût du travail. [...]
[...] La baisse du coût du travail conjuguée à une plus grande flexibilité a pu favoriser la lutte contre le chômage dans certains pays mais au prix d'une plus grande précarité et d'une aggravation des inégalités. Celles ci n'ont jamais été aussi fortes, et la crise bien de 2008, bien loin de remettre les hommes sur un pied d'égalité a aggravé ces inégalités de manière spectaculaire. Nous sommes toujours à la recherche d'un équilibre entre l'efficacité économique et la cohésion sociale, cet équilibre passera surement par des mesures visant à améliorer la qualité de vie et de travail des salariés et notamment les moins qualifiés, l'Europe se doit d'être une pionnière dans ce chemin vers l'économie de la connaissance, considérée par certains économistes comme un nouveau mode de régulation. [...]
[...] ) le chômage s'explique par les rigidités du marché du travail (salaires en particulier). Une baisse du coût du travail aurait de nombreux effets théoriques bénéfiques : en effet le coût marginal du travail serait inférieur productivité marginale du travail, et donc cela inciterait les entreprises à embaucher. Cela relancerait la compétitivité, par une baisse des couts de production, conduisant à une augmentation des parts de marché et donc une hausse de la production, et à productivité constante cela signifie augmentation des embauches et baisse du chômage. [...]
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