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La division du travail est apparue théoriquement au XIIIe siècle grâce à Adam Smith. Elle consiste à subdiviser les tâches et à spécialiser les ouvriers pour gagner en productivité. Dans son ouvrage La richesse des Nations (1776), Smith montre, en prenant l'exemple d'une manufacture d'épingles, que la division technique du travail permet de baisser les coûts de production de l'entreprise et d'augmenter le « force productive » des salariés. Ces résultats sont rendus possibles grâce à la diminution du temps passé à fabriquer une épingle. Cette théorie va, par la suite, être appliquée notamment par Taylor et Ford. Mais en quoi la division du travail participe-t-elle à la croissance économique et jusqu'à quel point?
[...] L'un d'eux concerne le travail répétitif et monotone imposé à des salariés de plus en plus instruits. Ceux-ci contestent également l'autoritarisme des chefs d'atelier. De plus, la production standardisée de masse ne convient plus à des clients qui souhaitent des produits plus personnalisés et de meilleure qualité. Ces contestations et ce manque de débouchés entrainent une baisse des gains de productivité et donc de la croissance. Le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC) a permis des gains de productivité dans les secteurs secondaire et tertiaire. [...]
[...] De plus, l'externalisation a aussi tendance à développer les emplois précaires car elle dépend des besoins en main d'oeuvre des entreprises. Elle entraine une baisse des revenus, et donc de la consommation, qui a un impact négatif sur la croissance. La division du travail peut donc favoriser la croissance économique par le biais des gains d productivité, des économies d'échelle . Mais une division trop poussée du travail et une trop grande flexibilité ont l'effet inverse. Pourtant un néo-taylorisme est présent aujourd'hui et il permet encore de réaliser des gains de productivité qui tirent la croissance. [...]
[...] Ce travail à la chaine exige la standardisation des pièces ce qui permet à l'entreprise de réaliser des économies d'échelle (baisse des coûts unitaires de production grâce à des coûts fixes de production répartis sur une plus grande quantité), ils peuvent ainsi baisser leurs prix et gagner d'autres marchés. Ces profits potentiels leur permettront d'investir. De plus, pour faire accepter aux ouvriers un travail répétitif et monotone, leurs salaires sont augmentés. Cela permet d'associer à une production de masse une consommation de masse. [...]
[...] La hausse de l'investissement, de la production et de la consommation participent à une accélération de la croissance économique. D'autre part, l'externalisation, qui est une forme de flexibilité, peut aussi être considérée comme une forme de division du travail. Cela revient en effet à une division du travail entre entreprises. L'externalisation consiste à reporter sur une autre entreprise une partie de la production. C'est donc le sous-traitant qui devra faire face aux aléas conjoncturels et qui devra s'adapter. C'est touijours une recherche de diminution des coûts pour l'entreprise. [...]
[...] Mais en quoi la division du travail participe-t-elle à la croissance économique et jusqu'à quel point? Dans une première partie, nous verrons comment la division du travail favorise la croissance, puis dans une deuxième partie, nous verrons que cela est vrai mais seulement jusqu'à un certain point. Tout d'abord, il existe plusieurs types de division du travail mais elle sont généralement complémentaires et elle sont toutes favorables à la croissance. Taylor est le fondateur de l'organisation scientifique du travail qui se base sur une observation précise des gestes et de leur chronométrage pour « lutter contre la flânerie systématique des ouvriers ». [...]
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