Pour Smith, la division du travail est synonyme de gain de temps, de gain d'habileté et d'introduction de capitaux. Au sens strict, la définition de la division du travail est la répartition des tâches entre les individus, organisée par l'entreprise pour accroître la productivité. Nous allons voir si cette définition se vérifie au sein de l'entreprise mais aussi entre les entreprises. Pour cela, nous verrons d'abord la division du travail dans les entreprises puis entre entreprises (...)
[...] La division du travail entre entreprises. A. L'externalisation La division du travail entre entreprises est synonyme d'externalisation. Une entreprise confie une partie de ses activités à une autre davantage spécialisée, elle peut ensuite se recentrer sur son activité principale (par exemple la comptabilité, la sécurité, le nettoyage L'entreprise améliore donc sa productivité puisqu'elle se concentre essentiellement sur l'activité qu'elle maîtrise le mieux. L'externalisation fait ressortir la division externe du travail, c'est-à-dire la spécialisation et l'inter- relation des firmes. La sous-traitance est de plus en plus fréquente. [...]
[...] La division du travail à une autre échelle que l'entreprise. La division du travail peut aussi s'appliquer à une autre échelle que les entreprises. En effet, la DIT est la division internationale du travail, la spécialisation entre nations dans une production donnée. Chaque pays trouvant son avantage à se spécialiser. La France est spécialisée dans les produits de luxe et les pays du Sud, dans les matières premières. Mais, cette division suppose la mise en place du libéralisme, l'ouverture des frontières qui généraient des gains de productivité et donc de la croissance. [...]
[...] Les effets négatifs sur la productivité Mais, la division du travail n'a pas que des effets positifs sur la productivité. A la fin des années 1960, c'est la première crise du Taylorisme : les travailleurs ne supportent plus les cadences qui s'accélèrent et la parcellisation qui s'intensifie. Il y a alors plusieurs formes de résistance qui s'installent chez les salariés. Le taux d'absentéisme est de plus en plus fort, le coulage augmente (malfaçon volontaire) et il y a du Turn-over. [...]
[...] Note : 15/20 La division du travail dans l'entreprise, mais aussi entre entreprises, a des effets sur la productivité. Pour Smith, la division du travail est synonyme de gains de temps, de gains d'habileté et d'introduction de capitaux. Au sens strict, la définition de la division du travail est la répartition des tâches entre les individus, organisée par l'entreprise pour accroître la productivité. Nous allons voir si cette définition se vérifie au sein de l'entreprise mais aussi entre les entreprises. [...]
[...] L'intérêt de ce système est que l'on est plus obligé de chronométrer le travail des ouvriers car la cadence, le rythme de travail est déterminé par le convoyeur. Le chef d'entreprise peut augmenter la vitesse du convoyeur, c'est lui qui impose le rythme de travail à ses ouvriers, la productivité augmente. Le travail à la chaîne voit alors son développement s'accroître de plus en plus. Ford ajoute aussi au Taylorisme la standardisation. Cela consiste à produire des biens tous identiques. Cette standardisation permet donc d'augmenter la productivité, les éléments à produire étant tous identiques, plus besoin de changer d'outils, de produits pour fabriquer les différentes pièces. [...]
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