Dissertation portant sur la place des rapports marchands au sein de l'économie. Les rapports marchands ont, à la différence des rapports non marchands, un but lucratif, un objectif de profit. Les rapports non marchands comprennent, entre autres, le don, le secteur associatif ou politique. Aujourd'hui, dans notre société, on assiste à une généralisation de la société de marché, à une montée des relations marchandes. En effet, la société française contemporaine est fortement marquée par le marché : on parle d'économie capitalisme ou libérale, dans laquelle l'état assure un rôle minimum puisque l'économie fonctionne sur le "laisser aller". Le marché se généralise, certes, mais, reste-t-il une place pour le non marchand ?
[...] Les conventions se sont des accords régit par la loi qui amènent à penser l'économie selon des normes qui régissent les conduite de chacun. Par exemple, on ne vendra pas de la même façon à un individu d'origine magrébine qu'à un individu d'origine chinoise, tout simplement parce que les codes commerciaux ne sont pas les mêmes. B La dimension supplémentaire : il y a une place pour les relations non marchandes. Les valeurs de notre société ne sont pas liées aux rapports marchands. [...]
[...] L'Etat participe bien à la sauvegarde des relations non-marchandes par l'intermédiaire des biens collectifs. Il assure des services publics tels que les bancs publics ou d'autres services encore. Evidement, ceux-là sont financés par l'impôt mais sont ensuite offerts gratuitement ou alors à des prix forfaitaires. Conclusion : L'état et la loi encadrent et fixent les limites du marché. C'est à eux d'intervenir pour empêcher les disfonctionnements tout en prenant acte de la volonté des sociétés de sauvegarder les relations non marchandes. [...]
[...] C'est pour cela que les rapports non marchand arrivent à subsister : la population y est davantage attachée. Le moral impose des limites. La persistance des rapports non-marchand se voit notamment à travers le don, qui reste important dans les familles par exemple mais également dans la société à part entière. Il y a le don du sang par exemple qui reste quelque chose d'offert, qui relève d'un simple acte de générosité. Cela démontre que tout ne peut pas s'acheter. [...]
[...] En effet, même si la transaction est le principal but recherché, on sait bien que la confiance est élément primordial dans la vente et l'échange. Ainsi un vendeur ne doit pas seulement faire de la vente, il doit mettre en confiance, et, pour construire cette confiance, discuter avec ses clients. Une place pour les rapports non marchands : A Cohabitation entre marchands et non marchands. Le lien économique naît du lien social. A travers l'exemple énoncé ci-dessus, on voit donc bien que les liens économique et social, a priori diamétralement opposé peuvent-être lié : le lien social serait à l'origine du lien économique. [...]
[...] Prédominance des rapports marchands : A - L'économie française est une économie capitaliste. Institutionnalisation du marché Certains ethnologues, comme Polanyi pensent que dans les sociétés traditionnelles, le marché n'existait pas et celles-ci était donc régit par le don. Les historiens, quant à eux, insistent sur une évolution de la construction des marchés, qui se seraient organisés au cour du temps. Mais, pour les libéraux il ne fait aucun doute : le marché a toujours existé et l'homme a toujours échangé, de façon naturelle. [...]
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