L'organisation du travail a pour objectif de coordonner au mieux les postes de travail dans une unité de production afin de faire croître la productivité. Ainsi, à partir de la fin du XIXème siècle, des règles d'une organisation scientifique du travail (OST) sont mises en place. Le taylorisme est le premier modèle de l'OST. Peu à peu le taylorisme dans sa continuité se transforme en fordisme. Aujourd'hui les nouvelles formes d'organisations du travail se rapportent à un post-taylorisme ou à un néo-taylorisme. Autrement dit, soit la rupture avec l'organisation taylorienne ou la continuité de cette dernière.
La question posée est la suivante : les nouvelles formes d'organisation du travail sont-elles toujours liées à l'organisation taylorienne ?
Nous répondrons à cette question, d'une part en expliquant que les formes actuelles d'organisation du travail restent semblables à l'organisation taylorienne. Par ailleurs nous étayerons le fait que les nouvelles formes d'organisation du travail sont en rupture avec les principes de Ford et de Taylor.
I ? Une organisation semblable à l'organisation taylorienne : l'organisation néo-taylorienne
A - La poursuite de l'organisation du travail taylorienne
L'organisation taylorienne est basée sur la division verticale du travail c'est-à-dire la séparation entre le travail de conception, effectué par les cols blancs, et le travail d'exécution, effectué par les cols bleus. L'objectif du directeur est de dicter les faits et gestes du travailleur tout en contrôlant son activité. Le taylorisme est aussi basé sur le rationalisme des tâches c'est-à-dire l'étude méthodique des gestes, du temps et des horaires des travailleurs. A partir de là, le travailleur n'a aucune autonomie.
Aujourd'hui, le coaching se repend de plus en plus aussi bien au niveau personnel que professionnel. Dans l'organisation du travail dans une entreprise, le manager est le spécialiste du changement. Les managers étudient les étroites difficultés du personnel afin d'améliorer ou de changer l'organisation du travail en vue d'accroître la productivité. C'est le même système que dans l'organisation taylorienne avec la division hiérarchique du travail (...)
[...] Ainsi, à partir de la fin du XIXème siècle, des règles d'une organisation scientifique du travail (OST) sont mises en place. Le taylorisme est le premier modèle de l'OST. Peu à peu le taylorisme dans sa continuité se transforme en fordisme. Aujourd'hui les nouvelles formes d'organisations du travail se rapportent à un post-taylorisme ou à un néo- taylorisme. Autrement dit, soit la rupture avec l'organisation taylorienne ou la continuité de cette dernière. La question posée est la suivante : les nouvelles formes d'organisation du travail sont-elles toujours liées à l'organisation taylorienne ? [...]
[...] Article : Pour les jeunes, la vraie vie est ailleurs Autrement dit, les entreprises qui installent une flexibilité externe dans leur système de production font appel à ce type de salariés. On peut aussi évoquer l'externalisation du travail par recours à la sous-traitance, par exemple, on peut voir que les cadres et les entreprises sont en opposition car les cadres cherchent à être reconnus tandis que les entreprises cherchent à baisser leurs coûts salariaux en délocalisant. La délocalisation entraîne le licenciement des cadres et par conséquent la hausse du chômage. [...]
[...] Plusieurs flexibilités se manifestent dans le domaine économique. D'abord la flexibilité interne qui repose sur la polyvalence des travailleurs qui peuvent en fonction des aléas changer de postes de travail ou d'entreprise au sein d'un même groupe d'entreprises. Par exemple, dans la grande distribution, quand le chiffre d'affaire baisse les salariés sont considérés comme des meubles L'entreprise garde dans chaque domaine que les meilleurs et les autres sont réorientés vers d'autres postes qu'ils doivent accepter sous peine de licenciement. Dans ce cas là, la fusion est destructrice car elle empêche les travailleurs de montrer qu'ils sont bons malgré tout (Cf. [...]
[...] Par conséquent les formes actuelles d'organisation du travail sont encore liées à l'organisation taylorienne dans division du travail et dans la façon de travailler. Aujourd'hui l'organisation du travail s'appuie, en grande partie, sur l'organisation taylorienne c'est pourquoi les conditions de travail restent tout de même similaires à celles de l'époque. B - Des conditions de travail presque identiques Lorsqu'on parle d'organisation fordiste du travail on fait référence aux principes du fordisme mais aussi aux caractéristiques du taylorisme puisque le fordisme s'appuie, en grande partie, sur les principes d'organisation prônée par Taylor. [...]
[...] I Une organisation semblable à l'organisation taylorienne : l'organisation néo-taylorienne A - La poursuite de l'organisation du travail taylorienne L'organisation taylorienne est basée sur la division verticale du travail c'est-à-dire la séparation entre le travail de conception, effectué par les cols blancs, et le travail d'exécution, effectué par les cols bleus. L'objectif du directeur est de dicter les faits et gestes du travailleur tout en contrôlant son activité. Le taylorisme est aussi basé sur le rationalisme des tâches c'est-à-dire l'étude méthodique des gestes, du temps et des horaires des travailleurs. A partir de là, le travailleur n'a aucune autonomie. Aujourd'hui, le coaching se repend de plus en plus aussi bien au niveau personnel que professionnel. Dans l'organisation du travail dans une entreprise, le manager est le spécialiste du changement. [...]
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