[...] En France, comme dans tous les pays caractérisés par une économie de Marché, les entreprises consacrent une partie de leur profit à l'accumulation de capital fixe, qui peut être matériel (machines, camions, ordinateurs...) ou immatériel, ce qui correspond à l'achat de logiciels, aux frais de publicité, etc. Cet investissement, en tant qu'il correspond à une dépense de l'entreprise, doit forcément être comblé, rentabilisé. Ainsi, si elle anticipe une hausse durable de la demande, l'entreprise se permettra d'investir car elle sait que la hausse de la production qui en découle sera totalement écoulée sur le Marché. C'est pourquoi, en temps de conjoncture morose, les entreprises procèdent essentiellement à des investissements de renouvellement, c'est-à-dire le remplacement du capital fixe usé ou obsolète, car elles anticipent une baisse de la demande qui rendrait inutile un investissement de capacité (pour augmenter la quantité produite) ou de productivité (augmenter l'efficacité de la combinaison productive, c'est-à-dire l'association en quantités variables des facteurs travail et capital). Inversement, en période de croissance économique et donc de hausse de la demande, l'entreprise sera poussée à investir afin d ?augmenter sa production pour répondre à la demande locale ou internationale. En exemple concret, les 30 Glorieuses sont à citer. En bref, l'investissement permet à une entreprise d'être plus productive et donc de baisser ses prix, ce qui entraînera une hausse de la demande, donc de l'investissement, etc. Actuellement en France, la demande étant faible en raison de la crise et de l'inflation, les entreprises ne sont pas poussées à investir beaucoup. En cas de reprise de la croissance, donc de la demande, celles-ci seront néanmoins sujettes à vérifier si leurs capacités productives sont totalement utilisées avant de chercher à investir. (...)
[...] Une évolution de la valeur ajoutée influe donc sur l'investissement, qui s'en voit amplifié dans le même sens : plus il y a e valeur ajoutée, plus il y a d'investissement, car cela dégage des parts de marché, de la valeur ajoutée et donc à nouveau de l'investissement réalisé ainsi, en partie grâce à l'autofinancement. Le taux d'autofinancement d'une entreprise est la part de son investissement qu'elle peut réaliser seule, grâce à son épargne. Elle est rarement suffisante pour couvrir les besoins de la société non financière, ainsi celle-ci est incitée à emprunter auprès des banques (mode de financement privilégié pendant les Trente Glorieuse), donc à s'endetter. [...]
[...] En exemple concret, les 30 Glorieuses sont à citer. En bref, l'investissement permet à une entreprise d'être plus productive et donc de baisser ses prix, ce qui entraînera une hausse de la demande, donc de l'investissement, etc. Actuellement en France, la demande étant faible en raison de la crise et de l'inflation, les entreprises ne sont pas poussées à investir beaucoup. En cas de reprise de la croissance, donc de la demande, celles-ci seront néanmoins sujettes à vérifier si leurs capacités productives sont totalement utilisées avant de chercher à investir. [...]
[...] Conclusion : Notre étude nous a permis de démontrer que la demande est un facteur très important, sinon le principal déterminant de l'investissement des entreprises en France. En effet, une augmentation durable de la demande des consommateurs incitera l'entreprise à accumuler du capital fixe en vue de produire plus pour satisfaire cette demande, tout en s'étant au préalable assurée que ses capacités de production sont utilisées à leur maximum. Cependant, d'autres facteurs entrent en jeu dans le choix ou non de l'investissement : la rentabilité économique et financière est mesurée, les capacités d'autofinancement, le partage de la valeur ajoutée et le taux d'intérêt Il en va de même pour le coût du facteur travail. [...]
[...] L'investissement qui en découle éventuellement est l'acquisition de biens d'équipement dont la durée de vie est supérieure à un an. Il peut être matériel, ou immatériel. Actuellement, il est intéressant de réfléchir aux questions suivantes afin de comprendre les mécanismes de la relation demande-investissement en France : les entreprises de notre pays accumulent-elles du capital fixe en majeure partie à cause de la demande sur le Marché des biens et services ? Ou existe-t-il d'autres facteurs expliquant les évolutions de l'investissement ? [...]
[...] En cette fin de décennie, les entreprises ont donc cherché à se désendetter donc à diminuer leur investissement en raison des taux d'intérêt élevés. Ceux-ci ont également une influence sur la rentabilité financière, c'est-à-dire le taux de profit auquel on soustrait ce que l'entreprise doit à la banque. Si le taux d'intérêt est inférieur au taux de profit, alors l'entreprise cherchera à investir car sa rentabilité financière augmentera en conséquence. C'est l'effet de levier. Cependant, le taux d'intérêt est moins important aujourd'hui car les entreprises se financent de plus en plus sur les marchés financiers. [...]
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