Dissertation sur le sujet : Pourquoi l'économie est-elle la « science des choix » ? L'analyse économique repose sur une démarche scientifique. Cette démarche lui impose donc de baser son raisonnement sur des hypothèses fortes. Le postulat le plus évident et le plus fondamental sur lequel s'appuie la science économique est ainsi celui de rareté. La première contrainte que les hommes ont à gérer est donc celle de ressources limitées.
[...] La théorie à portée générale permet alors, par induction, l'analyse des faits ponctuels. L'éventuelle scientificité de la discipline économique ne pourra donc être établie que si sa méthode suit le cadre de la démarche scientifique orthodoxe Une des premières difficultés de la notion de scientificité de l'analyse économique apparaît alors : si toute théorie repose à la base sur une observation empirique, l'impossibilité, contrairement aux sciences expérimentales, de reconstituer en laboratoire des phénomènes aussi complexes que des marchés ou l'inflation, faisant intervenir une multitude de facteurs objectifs et subjectifs, soulève le problème de la légitimité même de la théorie : la médiation de l'observation entre celle-ci et les faits interdit effectivement toute vision globale du phénomène concret et permet simplement d'en avoir une photographie un instantané partiel et limité. [...]
[...] Il peut, par exemple, acheter 10 bananes à 1 euro l'unité et 20 pommes à 50 centimes. Cette combinaison optimale est propre à chaque individu car elle dépend de ses préférences qui varient en fonction de ses revenus, des informations dont il dispose, de son histoire La science économique admet donc qu'un individu est capable de déterminer ses ordres de préférences. Mais elle reconnaît également la possibilité que plusieurs combinaisons de biens puissent procurer à un agent la même satisfaction. [...]
[...] Quand les temps et moyens sont limités, susceptibles d'usage alternatif et hiérarchisés, alors émerge la notion de choix. Ainsi la rareté des moyens à satisfaire des fins d'importance variable est une condition à peu près générale du comportement humain En revenant sur deux définitions différentes de l'économie, une qui se base sur la rareté, et l'autre qui insiste sur les causes du bien-être économique (école matérialiste), Robbins affirme que la rareté des moyens, des ressources n'est pas l'unique variant dans la recherche du bien-être matériel. [...]
[...] Mais cette décision est propre à chaque entreprise car elle dépend de nombreux facteurs : la façon dont elle anticipe la demande à venir pour tel ou tel produit, les changements technologiques Enfin, la science économique poursuit son étude des choix des agents économiques en analysant certaines décisions qu'ils prennent et qui peuvent modifier leurs autres choix en changeant les contraintes auxquelles ils sont soumis. Ainsi, pour diminuer sa contrainte budgétaire, un individu peut choisir de travailler plus afin d'augmenter son revenu et éventuellement sa consommation. Cette augmentation du revenu se traduira probablement par une modification de la nature des biens consommés. Ainsi, la consommation des biens dits inférieurs diminue lorsque le revenu augmente car on lui substitue d'autres consommations. Par exemple, la consommation de pâtes diminue lorsque le revenu augmente au profit de la consommation de légumes. [...]
[...] Une chose rare doit donc pouvoir servir à un usage quelconque et ne pas exister en quantité telle que chacun en trouve à sa portée à sa discrétion pour satisfaire entièrement le besoin qu'il en a La rareté est un phénomène absolu, semblable à la vitesse d'après le fondateur de l'Ecole de Lausanne. Paradoxalement, une chose en abondance peut être rare, tant qu'elle est utile et qu'elle reste en quantité limitée (mais abondante). Walras assimile les choses rares à la richesse sociale, et il tire une triple conséquence de la rareté. [...]
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