Dissertation portant sur l'action redistributrice de l'État-providence. Pour Beveridge, il faut libérer l'homme du besoin et du risque. Une telle fonction de l'État est allée de paire avec une pratique redistributrice trouvant par ailleurs son explication dans les théories keynésiennes. Ainsi, l'État, compris au sens large c'est-à-dire intégrant à la fois l'administration sociale, les collectivités territoriales et les mécanismes de prévoyance collective, corrige la correction primaire créée par le marché à travers d'importants revenus de transfert. Un tel système semble aujourd'hui être remis en cause : les seuils élevés atteints par les prélèvements obligatoires dans les Pays Développés à Économie de Marché (PDEM) et l'efficacité désormais controversée des revenus de transfert n'amène-t-elle pas à supposer une limite à l'action redistributrice de l'État ?
[...] Introduction Pour Beveridge, il faut libérer l'homme du besoin et du risque. Une telle fonction de l'Etat est allée de paire avec une ample pratique redistributrice trouvant par ailleurs son explication dans les théories keynésiennes. Ainsi, l'Etat, compris au sens large c'est-à-dire intégrant à la fois l'administration sociale, les collectivités territoriales et les mécanismes de prévoyance collective, corrige la correction primaire créée par le marché à travers d'importants revenus de transfert. Un tel système semble aujourd'hui remis en cause : les seuils élevés atteints par les prélèvements obligatoires dans les Pays Développés à Economie de Marché (PDEM) et l'efficacité désormais controversée des revenus de transfert n'amène-t-elle pas à supposer une limite à l'action redistributrice de l'Etat ? [...]
[...] Il existe un dualisme du marché du travail car seulement 1/3 des actifs touchent l'assurance-maladie prise en charge par de grandes entreprises. Cependant, la solidarité familiale est forte et l'intervention de l'Etat est donc moins nécessaire. De plus, le mécanisme de répartition primaire des revenus dans l'entreprise a semblé garantir une forte progression des salaires déterminés peut-être en partie par le syndicalisme réformiste. Jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, il existe une insuffisante redistribution. Elle devient forte dans les années 1950. [...]
[...] Ces mesures adoptées dans les années 1930 s'imposent par leur efficacité de façon progressive comme une stratégie générale qui se concrétise au lendemain de la seconde guerre mondiale donnant naissance à l'Etat- providence. II. Après 1945, l'essor de l'Etat-providence est allé de pair avec une ample redistribution de revenus au vu de : A. Le rôle déterminant de la protection sociale avec 1. La généralisation des mécanismes de prévoyance collective C'est après toutes les contradictions du XIXème siècle que s'institue l'Etat-providence. Beveridge veut aire intervenir l'Etat pour assurer le bien-être social dans un contexte de reconstruction après la seconde guerre mondiale. [...]
[...] Ces mesures ont été controversées dans les deux pays. Aux Etats-Unis, le nombre des pauvres a augmenté pendant les présidences de Reagan et de Bush, c'est-à-dire que ces ménages touchent moins de à 130 000$ par an. Ils sont donc passés de 33 millions pendant l'élection de Reagan à 40 millions à la fin du mandat de Bush. Au Royaume-Uni, les tensions sociales se sont accrues dans las années 1980. Mais, il n'y a pas de remise en cause structurelle pendant les gouvernements de Blair et de Clinton. [...]
[...] Les Poor Laws ont été abolies au Royaume-Uni sous l'influence de Ricardo car pour lui, la société allait vers la ruine. Et bien sûr sous l'influence de Malthus qui disait : si un homme n'a pas de travail, il est de trop au grand banquet de la nature Un principe d'équilibre général La question sociale n'est pas posée par les classiques. Pour eux, la croissance s'établit d'elle-même et se généralise. La baisse des salaires peut avoir des conséquences sur le développement de la main-d'œuvre, selon Malthus et Ricardo. [...]
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