Exon, Microsoft, Coca-Cola, Toyota, Ford, Philips, sont autant de noms de multinationales qui résonnent chaque jour dans les médias. Le développement de ces firmes multinationales (FMN) est appelé multinationalisation. Vecteurs de la mondialisation, ces groupes sont progressivement devenus des acteurs majeurs de la sphère économique évidemment, mais aussi des sphères politique, culturelle, et désormais sociale pour les plus grandes. Leurs chiffres d'affaires avoisinent très souvent le PIB (Produit intérieur brut) de PED (Pays en Développement), voire celui de « petits » pays développés. Pour maintenir leur influence, ils effectuent de nombreux et massifs investissements, qui prennent le plus souvent la forme d'IDE (Investissements directs à l'Étranger). En effet, ils envisagent d'investir pour obtenir un intérêt durable dans des firmes étrangères. Cela s'oppose à la stratégie financière à court terme de l'IP (Investissement de Portefeuille). Le FMI (Fonds Monétaire International) fixe la barre à 10%. Ainsi, dès lors que l'investissement considéré permet d'acquérir au moins 10% des actions d'une entreprise ou des sièges au Conseil d'Administration, celui-ci est enregistré comme IDE dans la balance des paiements. Le poids des FMN et leur pouvoir ne sont donc plus à démontrer. La multiplication des IDE est même vue par certains comme un instrument d'un néocolonialisme (une domination sans colonisation). En effet, le développement des PED serait bloqué du fait d'une spécialisation désavantageuse, à l'origine de la DIT (Division internationale du Travail). Alors que certains PED ont réussi à sortir du sous-développement, que le périmètre des FMN est de plus en plus complexe à délimiter et que les IDE sont en panne depuis quelques années, on peut se demander dans quelle mesure ces trois données concernant l'économie mondiale sont liées ? L'ont-elles toujours été ?
[...] Cependant, les FMN tendent de plus en plus à privilégier les NFI (Nouvelles Formes d'Investissement ou d'Internationalisation), phénomène que souligne V. ANDREFF. Les NFI se caractérisent par un faible apport en capital voire par l'absence de flux de capitaux, de la société mère à sa filiale. C'est pourquoi, plus les NFI se développent, plus l'étendue des FMN calculée par les statistiques est sous-évaluée, car une filiale est par définition une entreprise dont une autre entreprise détient au moins 50% du capital social, autrement dit du capital apporté par l'entrepreneur lors de la création puis au cours de l'existence de l'entreprise. [...]
[...] Dissertation d´économie: dans quelle mesure IDE, multinationalisation des entreprises et DIT sont-ils liés ? Exon, Microsoft, Coca-Cola, Toyota, Ford, Philips, sont autant de noms de multinationales qui résonnent chaque jour dans les médias. Le développement de ces firmes multinationales (FMN) est appelé multinationalisation. Vecteurs de la mondialisation, ces groupes sont progressivement devenus des acteurs majeurs de la sphère économique évidemment, mais aussi des sphères politique, culturelle, et désormais sociale pour les plus grandes. Leurs chiffres d'affaires avoisinent très souvent le PIB (Produit intérieur brut) de PED (Pays en Développement), voire celui de petits pays développés. [...]
[...] Ainsi, les PED, via leurs pouvoirs publics, cherchent en fait à attirer les FMN. Pourtant, si elles peuvent être source de croissance, celle-ci n'entraîne pas le développement, car elle n'est pas extravertie : un secteur se développe tandis que les autres stagnent continuellement. Mais les politiques se multiplient, en faveur de ces grands groupes, par exemple les zones franches qui permettent aux FMN de bénéficier d'exonérations fiscales. Sont ainsi nées les ZES (Zones économiques spéciales, en Chine) et les maquiladoras au Mexique. [...]
[...] Des liens clairs peuvent être mis en évidence entre IDE, multinationalisation et DIT, qui se renforcent mutuellement. Mais cela n'a pas toujours été le cas, loin de là ; et ces liens peuvent encore et toujours se défaire. Des liens évidents relient aujourd'hui IDE, multinationalisation et DIT, mais cela peut toujours changer. Car l'évolution du capitalisme nous montre que ces liens ne sont pas acquis et n'ont en réalité pas toujours existé. En effet, les phases de développement puis d'accélération de ces trois données n'ont pas eu lieu simultanément. [...]
[...] Aujourd'hui, deux principales stratégies coexistent, qui résultent en deux formes de firmes et conduisent à une nouvelle DIT. Les firmes atelier à stratégie productive vont s'implanter dans des pays à main d'œuvre bon marché. En effet, le but est ici une rationalisation autrement dit une minimisation des coûts de production. La seconde stratégie est dite de marché : des firmes relais s'installent dans un pays en vue d'y augmenter leurs parts de marché. C'est le cas de Toyota qui s'est implanté à Valenciennes, soucieux de gagner des parts de marché en Europe. [...]
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