Augmentation incessante des flux de capitaux, de biens et services, de personnes, boom des nouvelles technologies… Aujourd'hui, les agents économiques semblent être intégrés à ce que l'on pourrait appeler un « monde réseau ». Mais ce système ne fonctionne pas de lui-même. OMC (Organisation Mondiale du Commerce), Banque Mondiale, FMI (Fonds Monétaire International) sont autant d'institutions chargées de maintenir les réseaux en état de marche. Ainsi, ce dernier a par exemple accordé un prêt à l'Argentine pour l'aider à sortir de la crise. Il joue en quelque sorte le rôle de « pompier de la finance internationale » ; il est chargé de résorber les déséquilibres du SMI (Système monétaire international), qui représente l'ensemble des règles et institutions régissant les échanges de devises et la création de monnaie. Ses objectifs sont d'assurer le multilatéralisme des paiements et surtout la stabilité des taux de change. En effet, très peu de règlements se font au comptant. La majorité se fait à terme. Ainsi, une fluctuation des cours va donner naissance à une incertitude, elle-même génératrice d'un ralentissement économique. Actuellement, et ce n'est pas la première fois, nous sommes dans un contexte de flottement des monnaies. Autrement dit, les taux de change se fixent sur le marché des changes selon la loi de l'offre et de la demande : une monnaie plus demandée qu'offerte va par exemple avoir tendance à s'apprécier. Les changes flottants s'opposent aux changes fixes, système dans lequel les monnaies sont définies par rapport à un étalon (étalon-or par exemple). Le système des changes flottants est-il le plus apte à assurer la stabilité sur les cours ? Permet-il une lutte efficace contre les divers déséquilibres ?
[...] Il est en fait difficile de répondre à cette question puisque la plupart des efforts spéculatifs se sont portés sur des monnaies pas totalement libres (SME : Système Monétaire Européen). Bref, est-on en proie à la tyrannie des marchés ? Les capitaux représentent aujourd'hui un flux cinquante fois plus important que le flux des transactions courantes. Ainsi, à court terme, les taux de change évoluent en fonction des taux d'intérêt et la volatilité des taux s'explique par les bulles spéculatives et les phénomènes de surréaction des marchés (DORNBUSH), les prix du marché étant plus souples que les prix réels. En résumé, le plaidoyer flexibiliste n'a pas tenu ses promesses. [...]
[...] Après une période de changes semi-fixes (accords du Smithsonian Institute de 1971), les changes flottants sont, pour la première fois dans l'histoire du SMI, officialisés, et cela, par les accords de Jamaïque lors de la Conférence de Kingston en janvier 1976. En fait, le contexte leur est également plus favorable. Cette période peut être divisée en trois phases, qui suivent en fait l'évolution du dollar, devise-clé. De 1973 à 1979, on a affaire à un dollar faible de combat dont le but est de résorber le déficit commercial, principal responsable de l'effondrement du système de Bretton Woods. [...]
[...] La période actuelle nous prouve donc la capacité du marché à réagir contre ses propres défauts. Les changes flottants voient se profiler de beaux jours devant eux Que ce soit concernant les changes fixes ou flottants, la théorie est toujours plus belle que la réalité. En fait, il n'existe pas un bon système Le SMI s'adapte aux divers événements politiques et économiques. Et jusqu'à présent, aucun système n'a jamais été appliqué strictement. Il est donc impossible de juger de leur efficacité par rapport à la théorie. [...]
[...] On peut difficilement dire qu'elles plaident ou ne plaident pas en faveur d'un tel système. En fait, il s'agit de confronter le plaidoyer flexibiliste à la période s'étalant de 1976 à nos jours, pour juger de son efficacité. Le système actuel issu des accords de la Jamaïque est-il soutenable ? Correspond-il aux arguments du plaidoyer flexibiliste ? Nous allons voir qu'il n'en est rien. La réalité est en effet toute autre. Les déficits ont, durant cette période, atteint des sommets : énorme déficit de la balance commerciale des États-Unis qui sont depuis 1985 débiteurs à l'égard du RDM. [...]
[...] Dissertation d´économie: les expériences de flottement dans le cadre du SMI (Système Monétaire International) plaident-elles en faveur d'un tel système ? Augmentation incessante des flux de capitaux, de biens et services, de personne, boom des nouvelles technologies Aujourd'hui, les agents économiques semblent être intégrés à ce que l'on pourrait appeler un monde réseau Mais ce système ne fonctionne pas de lui-même. OMC (Organisation Mondiale du Commerce), Banque Mondiale, FMI (Fonds Monétaire International) sont autant d'institutions chargées de maintenir les réseaux en état de marche. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture