Dissertation sur les hypothèses de la concurrence pure et parfaite. La concurrence pure et parfaite (CPP) correspond à la situation idéalisée qui permet aux néo-classiques d'étudier le marché. Dans la réalité les éléments foisonnent qui invalident l'existence d'une concurrence parfaite. Quels sont-ils exactement et quelles hypothèses viennent-ils remettre en question ? Comment peut-on alors expliquer les mécanismes de la concurrence ?
[...] En effet, on voit mal comment une entreprise investirait dans la recherche si elle n'était pas assurée de retirer seule les profits de ces recherches : les firmes pharmaceutiques n'aurait pas d'intérêt à financer leur recherche si leur produit était immédiatement copié après par leurs concurrents, il faut leur garantir un monopole provisoire. Il faut aussi voir que certaines entreprises ont l'exclusivité de certaines ressources naturelles : les compagnies pétrolières exploitent seule des champs pétrolifères. Cela participe à la formation de monopole ou d'oligopole. [...]
[...] Comment expliquer alors que même si la réalité ne répond pas aux conditions de concurrence pure et parfaite les mécanismes de concurrence continue à fonctionner dans la plupart des cas ? Et que ce passe t-il quand il ne fonctionne pas ? Prolongement des hypothèses de concurrence pure et parfaite : concurrence imparfaite et théorie des jeux : 1. La concurrence imparfaite : Dans le cas où la concurrence n'est pas pure et parfaite on a vu qu'apparaissait des monopole ou des oligopoles (nous ne considèrerons que le cas des producteurs, les monopsones et oligopsones étant peut répandu). [...]
[...] Il y a aussi un effet d'apprentissage par l'expérience qui donne un avantage au premier entrant. Les marchés peuvent donc être plus ou moins fermé, la liberté d'entrée étant plus ou moins réelle. L'atomicité est donc impossible à atteindre et par là même c'est la concurrence pure qui est rendu inatteignable Les limites de l'homogénéité des biens, de la transparence du marché et de la mobilité des facteurs de production : limite de la concurrence parfaite. Dans la réalité les biens ne sont pas homogènes et sont loin d'être parfaitement substituables. [...]
[...] Conclusion : Il faut donc retenir que les hypothèses de concurrence pure et parfaite ne sont jamais réunies (elles constituent un outil théorique). Cela nous amène à étudier les formes de concurrence imparfaite qui sont alors mise en place (monopole, cartel, concurrence monopolistique), qui constitue le marché réel, et à nous pencher sur le comportement que doivent adopter les producteurs. On a ainsi pu observer qu'ils se pliaient à une règle de jeu (théorie des jeux s'appliquant surtout pour les oligopole). [...]
[...] Critiques et prolongements des hypothèses de la concurrence pure et parfaite Introduction : La concurrence pure et parfaite (CPP) correspond à la situation idéalisée qui permet aux néoclassiques d'étudier le marché. Ils vont ainsi prouver que si le marché est réellement dans cette situation les choix réalisés seront efficaces, les agents pouvant maximiser leur utilité (pour les consommateurs) ou leur profit (pour les producteurs). Le but est donc d'atteindre cette concurrence pure et parfaite afin d'utiliser au mieux les ressources limités que nous disposons. [...]
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