Dès les années 1970, la crise du Fordisme s'annonce. Celui-ci, bien adapté à une production de masse permise par la standardisation des produits est porteur de trop de rigidités face aux inconstances du marché.
De nouvelles organisations du travail, c'est-à-dire la répartition des tâches et des compétences entre les salariés au sein d'une unité de production, vont se développer à la suite du déclin de l'organisation taylorienne du travail, et cela dans le but de toujours répondre optimalement à la demande, pour écouler la production et permettre l'augmentation durable des richesses produites : la croissance économique.
Il serait intéressant de s'interroger sur le rôle de l'organisation du travail et de ses effets sur la croissance économique : dans quelle mesure la diffusion d'une nouvelle organisation du travail pourrait être favorable à la croissance économique ?
[...] Tous ces problèmes ont donc conduit à une diminution de la productivité et donc à un ralentissement de la croissance économique. De plus, ces organisations du travail pouvaient être à l'origine de destructions d'emplois. En effet, si la hausse de la productivité était supérieure à la hausse de la production, il y avait inévitablement une destruction d'emplois. Ensuite, l'organisation posttaylorienne du travail nécessite des ouvriers qualifiés et maitrisant les nouvelles technologies ce qui rend donc inemployables certaines personnes n'ayant pas les qualifications requises. [...]
[...] Donc si les organisations du travail ne se modifient pas en fonction de cela, elles perdront leur compétitivité et seront donc en difficultés d'un point de vue économique, elles devront donc licencier pour faire face à ces problèmes. Pour rester compétitives et pour faire face à la concurrence, les entreprises devront utiliser des pratiques innovantes de travail afin de pouvoir répondre à la demande. On peut donc conclure que la diffusion d'une nouvelle forme d'organisation du travail provoque généralement l'augmentation de la productivité et est donc généralement favorable à la croissance économique, mais que néanmoins elle peut engendrer le chômage ou d'autres problèmes d'ordre social comme les nouvelles pathologies ou les grèves. [...]
[...] La diffusion d'une nouvelle forme d'organisation du travail favorise-t-elle la croissance économique ? Dès les années 1970, la crise du Fordisme s'annonce. Celui-ci, bien adapté à une production de masse permise par la standardisation des produits est porteur de trop de rigidités face aux inconstances du marché. De nouvelles organisations du travail, c'est-à-dire la répartition des tâches et des compétences entre les salariés au sein d'une unité de production, vont se développer à la suite du déclin de l'organisation taylorienne du travail, et cela dans le but de toujours répondre optimalement à la demande, pour écouler la production et permettre l'augmentation durable des richesses produites : la croissance économique. [...]
[...] Ces nouvelles formes d'organisation du travail rendent les ouvriers responsables, ils sont plus impliqués dans la vie de l'entreprise, ils sont plus motivés donc plus productifs ce qui permet la croissance économique. De plus, selon Elton Mayo : bon climat + considération = productivité et c'est ici le cas pour l'organisation Taylorienne du travail. De plus, l'organisation posttaylorienne du travail vise à satisfaire le client, à produire le plus possible, dans les plus brefs délais, et à produire des produits de qualité pour que la demande ne diminue pas, ce qui soutient la croissance économique. [...]
[...] On remarque donc que la diffusion d'une nouvelle organisation du travail peut favoriser la croissance économique, néanmoins elle peut également avoir des effets néfastes. Le Fordisme et le Taylorisme ont certes eu des conséquences positives pour la croissance économique, néanmoins au bout de quelques années on a pu remarquer que ces organisations du travail ne pouvaient plus être efficaces. En effet, ces organisations du travail rendaient le travail pénible, monotone. De nouvelles pathologies dues au travail répétitif sont apparues. Le manque de considération envers les salariés a provoqué des mouvements de grèves, un fort taux d'absentéisme et des malfaçons. [...]
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