D'après l'économiste Jacques Généreux, l'analyse microéconomique a pour but d'« expliquer les comportements individuels et leur interaction », au moyen d'hypothèses. De plus, cette discipline étudie, entre autre, les échanges de biens, c'est à dire étymologiquement des « bonnes choses » (cf. B. Guerrien) : il s'agit en fait de biens économiques, c'est-à-dire rares, disponibles en quantité limitée, par oppositions aux besoins des individus qui sont infinis et illimités.
L'analyse microéconomique s'intéresse particulièrement aux comportements et aux choix des consommateurs - considérés comme rationnels, c'est à dire cherchant à maximiser leur utilité (ou profit) au moindre coût – face à des biens qui leur sont proposés. Se pose la question de savoir comment leur demande pour les biens varie lorsque sont pouvoir d'achat est modifié, soit par une modification du prix d'un bien, soit par une évolution de leur revenu.
[...] Mais il existe de nombreux autres facteurs qui peuvent influer sur une situation normale de demande, comme, par exemple, dans un cas de mésinformation du prix où le consommateur sera rassuré de payer plus cher un bien, le pensant de meilleure qualité ou encore dans un contexte incertain, où l'anticipation d'une phase inflationniste engendre la spéculation. Bibliographie J.Généreux, Economie politique / 2.Microéconomie, Hachette Supérieur, collection Les Fondamentaux 4ème édition ( chapitre 2 Théorie de la demande pages 27-41 A.Silem, Introduction à l'analyse économique, Armand Colin, collection Cursus troisième édition. [...]
[...] Il y en a de différents types : - l'élasticité prix : eD/P = (où D et P sont la demande et le prix d'origine, et la variation de la demande et du prix) On obtient alors la variation relative de la demande par rapport à la variation relative du prix. - l'élasticité-revenu : eC/Y = L'élasticité revenu donne la variation relative de la consommation rapportée à la variation relative du revenu. En situation dite normale : eD/P 0. [...]
[...] Les différents types de biens dans l'analyse microéconomique D'après l'économiste Jacques Généreux, l'analyse microéconomique a pour but d'« expliquer les comportements individuels et leur interaction au moyen d'hypothèses. De plus, cette discipline étudie, entre autre, les échanges de biens, c'est à dire étymologiquement des bonnes choses (cf. B. Guerrien) : il s'agit en fait de biens économiques, c'est-à-dire rares, disponibles en quantité limitée, par oppositions aux besoins des individus qui sont infinis et illimités. L'analyse microéconomique s'intéresse particulièrement aux comportements et aux choix des consommateurs - considérés comme rationnels, c'est à dire cherchant à maximiser leur utilité (ou profit) au moindre coût face à des biens qui leur sont proposés. [...]
[...] Le consommateur abandonne ce type de bien, dit inférieur qui voit sa demande baisser, pour accentuer sa demande de biens supérieurs auxquels il a désormais accès. Ces biens supérieurs, plus onéreux, sont de meilleure qualité : il y a un effet qualité et la satisfaction est accrue. Ex : il remplace le beurre par de la margarine. Pour ces biens inférieurs : eC/Y 1 (la consommation de biens supérieurs croît plus vite que le revenu). [...]
[...] Les biens Veblen Les biens Veblen produisent l'effet du même nom, appelé aussi effet de snobisme ou d'ostentation ; ils ont d'abord été remarqués par A.Courot puis étudié par Veblen. Les consommateurs aisés rechercheront d'autant plus les biens permettant d'afficher un certain niveau de vie que leurs prix seront élevés. Ex : parfums . Pour ces biens, eD/P > 0. Ainsi en analyse microéconomique, on pouvait établir une classification des biens économiques selon différents types en fonction de la réaction suscitée chez le consommateur par une modification de son pouvoir d'achat. [...]
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