Le modèle de la concurrence parfaite a été élaboré par les économistes aux dépens du fait que celui-ci ne reflétait pas la réalité. De nombreuses limites lui ont été décelées au cours du temps (les barrières à l'entrée et sortie, les externalités…) dont l'hypothèse de l'information parfaite.
Celle-ci implique que les acteurs du marché disposent d'une information complète sur toutes les variables qui affectent leur bien-être. En effet, sous ce principe, les agents sont dotés d'une rationalité telle qu'ils sont en mesure d'évaluer la qualité d'un bien ou service quelle que soit le degré de technicité.
Pourtant, en intégrant l'hypothèse d'information imparfaite, les résultats obtenus contredisent les conclusions les plus solidement établies par modèles économiques standard basés sur les hypothèses de la concurrence parfaite.
[...] La prise en compte du temps implique donc que les offreurs cherchent à maintenir une clientèle d'une période à l'autre et donc à signaler la qualité de leur produit à travers différents mécanismes : Le prix comme signal de la qualité : Dans bon nombre de cas, les consommateurs ont tendance à recourir au prix pour apprécier la qualité du produit qu'ils ont l'intention d'acheter. En effet, ils savent que plus le prix d'un produit est bas, plus grande est la chance de tomber sur un produit de moindre qualité. Ainsi, dans un marché où l'information est imparfaite et en prenant compte de ce raisonnement, les entreprises fixent leur prix. [...]
[...] L'asymétrie de l'information PLAN Introduction I Problème d'antisélection A. Présentation du concept B. Asymétrie de l'information sur la qualité et le prix d'un bien ou service 1. Les causes de l'information limitée 2. Information limitée concernant la qualité C. La crise des subprimes : le cas Lehman Brothers D. Solution problème d'antisélection : les signaux 1. [...]
[...] Ces contrats tentent de résoudre les problèmes d'aléa moral en spécifiant les attributions de chaque partie dans telle ou telle situation particulière. Mais, les contractants ne peuvent pas penser à tout, et même s'ils le pouvaient, rédiger l'ensemble des situations possibles prendrait beaucoup trop de temps et donc coûter très cher ce qui rend donc les contrats incomplets. De plus, dans de nombreux cas, l'application des contrats s'avère très coûteuse, et, quelle que soit la complexité du contrat, il en subsistera toujours des ambiguïtés et des causes de conflit. [...]
[...] D'où le choix de ne plus utiliser des extincteurs automatiques. Ainsi, l'existence d'une assurance a modifié le comportement des agents assurés, ce qui modifie le pourcentage d'agents prudents et risqués, et, augmente le risque de devoir indemniser un client ce qui entraîne une diminution du résultat de la compagnie. Puisque la compagnie est neutre au risque, elle est prête à assurer un tel risque, mais uniquement si les agents impliqués acceptent de payer une prime égale à la valeur de l'espérance de la perte, soit un prix plus cher. [...]
[...] Solutions : Dans la théorie il est facile de trouver des solutions pour le problème de principal agent. Il faut un système de réalignement des intérêts du gestionnaire sur ceux des actionnaires. Cela n'est pas toujours applicable dans la pratique. Même aujourd'hui il y a encore beaucoup des suggestions qui accordent une plus grande liberté aux directeurs des entreprises. Une autre solution serait une liaison plus étroite des salaires des cadres avec les performances de long terme de ses entreprises. D'un autre côté, une telle politique de rémunération n'assure pas nécessairement une hausse de motivation. [...]
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